Alfonso Chalumeau de Verneuil ≈1796
(a) Barón de Beaulieu [1838-1839] ❦ (a) Alphonso Chaluz de Vernevil [1849-1850]
en proceso
François Théodore Alphonse Chalumeau, caballero de Verneuil, nombrado en 1812 regente del segundo curso de gramática del colegio de Châtellerault, conoce por entonces a “un santo prelado, el sabio más erudito y más modesto, el primer poeta y el diplomático más hábil que tiene hoy España; el que mantuvo en Bayona con el opresor de su patria aquella famosa conferencia que le hizo conocido en Europa; el que, en un hermoso poema épico, cantó la conquista de Méjico y las hazañas del gran Cortés; al que, entre tantos hombres eminentes por sus virtudes y talentos, había elegido Carlos IV como sumiller de cortina y para dirigir a su augusto hijo el Príncipe de Asturias, luego Fernando VII; en una palabra, S. E. Don Juan de Escóiquiz, que siguió a su discípulo y a su rey a Francia y compartió allí su cautiverio”… al punto que (reconoce en el prefacio a su obra de 1821) habría sido el canónigo Juan Escóiquiz (1747-1820) quien determinó su interés por la lengua española. Alfonso Chalumeau desde 1816 fue profesor de historia del Real Colegio de Versalles, y después Inspecteur des études aux colléges Liautard.
«Hijo de española y educado por el célebre ayo de Fernando VII, Escóiquiz, parece que llegó a ser entusiasta apasionado de la España y de los españoles que no conocía sino en los libros: y dirigiendo sus estudios hacía la filosofía, no tardó en conocer que todas las gramáticas estaban muy lejos de representar el estado de la lengua castellana. No tenía veinte y cinco años cuando publicó una traducción francesa de la gramática de la academia española, atestándola de notas en que desplegó una vasta erudición, añadiéndole un tratado de más extensión que la obra de la misma academia, en que elevo la gramática de la lengua castellana al nivel de los actuales conocimientos europeos; y estableciendo además en este tratado cuya traducción al español es aún una necesidad para nuestro país, un sin número de reglas, que aunque vigentes en las obras de nuestros clásicos, no habían sido nunca sentadas por ninguno de los gramáticos españoles.» (Uno 1836.)
«En 1796 o 1797 me presentó Escóiquiz varios cantos de su poema, y me pidió que si lo hallaba perdonable (estas fueron sus expresiones) le concediese el honor de poner mi nombre al frente de él. Yo le respondí a pocos días, que un hombre de su dignidad y de su mérito no debía hacer nada perdonable y le dí el consejo de Horacio: …Nonumque prematur in annum | Membranis intus positis. Delere licebit | Quod non edideris: nescit vox missa reverti. Esta advertencia de la verdadera amistad hubo de irritar su amor propio, y quizá fue el origen primitivo de aquel odio capital con que me miró en adelante. Tiempo tuvo de desengañarse. Su obra fue tan desdichada, que ni aún para criticarla ha habido entre nosotros quien haga mención de ella. Solo sé de un filólogo frances (M. Chalumeau de Verneuil), a quien Escóiquiz enseñó nuestra lengua, que haya citado algunos versos de esta obra.» (Manuel Godoy [1767-1851], Memorias de don Manuel Godoy, Príncipe de la Paz, París 1839, tomo 2, pág. 257.)
★ 1821 Grammaire Espagnole

“F. T. A. Chalumeau de Verneuil”, “Inspecteur des études aux colléges Liautard, Chevalier de l'Ordre Royal-Hospitalier-Militaire du Saint Sépulcre de Jérusalem”, publica en enero de 1821, en París, los dos tomos y casi mil páginas de su Grammaire Espagnole composée par l'Académie Royale Espagnole…, traducción al francés, anotada y glosada, de la cuarta edición de la Gramática de la lengua castellana compuesta por la Real Academia Española (Ibarra, Madrid 1796), que tiene el buen criterio de traducir como Grammaire Espagnole… (Samson Fils, Paris MDCCCXXI, tomo 1: “Grammaire de l'Académie Royale Espagnole”, 498 páginas; tomo 2: “Traités du traducteur qui mettent la Grammaire de l'Académie Royale Espagnole a l'usage des français et des anglais”, páginas 499-955). Dedica esta obra a “S. A. R. Monsieur Frére du Roi” (el hermano de Luis XVIII que, en 1824, sería el rey Carlos X):
Monseigneur,
Fils d'un de vos anciens et d'un de vos plus zélés serviteurs, et héritier de ses sentiments comme de ceux de toute ma famille pour Votre Altesse Royale, à qui puis-je mieux faire hommage de celui de mes travaux qui le premier voit le jour, qu'à ce grand et excellent Prince auquel mon père a été attaché pendant seize ans, et qui pendant seize ans l'a comblé de ses bontés!
Je viens, Monseigneur, le déposer aux pieds de Votre Altesse Royale. Elle m'a déjà accordé la plus douce des récompenses en permettant que son auguste nom fút place à la tête de mon ouvrage, et cette insigne faveur en assure à jamais le succes.
Daignez donc agréer l'expression de l'éternelle reconnaissance de celui de tous les Français fidèles qui, peut-être, a le plus vivement partagé vos cruelles douleurs et, depuis, votre joie au moment où Dieu, en envoyant à l'héroïque Famille Royale et à la France un miraculeux rejeton de saint Louis, a annoncé aux méchants qu’il veut que son trône ne périsse pas.
C'est par le sacrifice de ma vie, Monseigneur, que je suis prêt à défendre, avec le fils qui vous est né, cette noble et antique monarchie, et à vous prouver la profonde vénération et le dévouement sans bornes avec lesquels je suis,
Monseigneur, de Votre Altesse Royale
Le très-humble, très-obéissant et très-fidèle Serviteur,
Alph. Chalumeau de Verneuil.
«ANNONCE. Grammaire espagnole, composée par l'Académie royale espagnole traduite en français, enrichie de notes explicatives du texte, et dans laquelle la liste des constructions espagnoles a reçu un accroissement de plus d'un tiers, et a été, ainsi que tous les exemples et les diverses nomenclatures, traduite en français et en anglais, augmentée de remarques détachées sur la langue espagnole, ou Supplément à la Grammaire de l'Académie, dans lequel toutes les règles sont confirmées par un grand nombre d'exemples tirés des meilleures auteurs, tant en prose qu'en vers; de Traités de la prononciation, de l'orthographe, de la versification et de l’accent espagnol; de proverbes et d'idiotismes espagnols, français et anglais; mise à l'usage des Français, et des Anglais qui entendent un peu la langue française; dédiée à S. A. R. Monsieur par F. T. A. Chalumeau de Verneuil, chevalier de l’Ordre royal, hospitalier et militaire du Saint-Sépulcre de Jerusalem. | Ce long titre nous dispense de l'analyse de cet ouvrage, puisqu'il en est lui-même l'exacte et fidèle analyse. Une bonne grammaire est un ouvrage important dans la littérature d'une langue. Il y a même telle langue et telle littérature célèbre à laquelle manque encore un bon ouvrage de ce genre. La langue espagnole possède depuis long-temps cet avantage, et le traducteur l’a rendu plus précieux encore en perfectionnant le livre qu'il a traduit. Si dans tous les temps nos relations avec les Espagnols et l'importance de leur littérature out dû nous engager à l'étude de leur langue, de nouveaux motifs viennent aujourd'hui se joindre à ceux-là pour rendre cette étude intéressante, ou même pour ainsi dire indispensable.» (Journal des débats politiques et littéraires, samedi 13 janvier 1821, p. 4.)
«Dans le Numéro de samedi dernier, dans l'annonce de la Grammaire Espagnole de M. le chevalier Chalumeau de Verneuil, nous avons omis de dire que le prix en était de 12 fr. 75 c. pour Paris; et 16 fr. 50 c. par la poste, et qu'elle se trouve chez Samson fils, libraire pour l'éducation et les langues étrangères, quai Voltaire, nº 5; et chez le Normant.» (Journal des débats politiques et littéraires, jeudi 18 janvier 1821, p. 3.)
«L'espace nous a manqué depuis plusieurs jours pour annoncer que M. Chalumeau de Verneuil a eu l'honneur de présenter à LL. AA. RR. Monsieur, et Mgr. le duc d'Angoulême, une Grammaire espagnole, dont nous nous proposons de faire connaître incessamment le mérite.» (La Quotidienne, vendredi 8 février 1821, nº 39, p. 2.)
«Esta voluminosa obra fue la primera publicación del director de la Institución Hamiltoniana y el fundamento de su reputación literaria. El Instituto de Francia declaró que su autor se había colocado entre los gramáticos modernos de primer rango, según consta del Diario de los Sabios de febrero de 1821, y la academia española aprobando las más de sus innovaciones, en un informe sumamente honroso para él, y dirigido por ella al Instituto de Francia, no titubeó en admitirle en su seno con unanimidad de votos.» (Uno 1836.)
«Raynouard (François-Juste-Marie) 1761-1836. […] Rapport sur la grammaire spagnole de M. Chalumeau de Verneuil, lu a l'Académie des inscriptions (1821, in-8º).» (Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIX siècle, París 1875, tome treiziàme, págs. 745-746.)
Journal des Savants, Paris, Mars 1821
Grammaire espagnole, composée par l’Académie royale espagnole, traduite en français, enrichie de notes explicatives du texte, &c.; augmentée de remarques détachées sur la langue espagnole, ou supplément à la Grammaire de l’Académie, dans lequel toutes les règles sont confirmées par un grand nombre d’exemples tirés des meilleurs auteurs, tant en prose qu’en vers; de traités de la prononciation, de l’orthographe, de la versification et de l’accent espagnol, &c. &c.; dédiée à S. A. S. Monsieur, frère du Roi, par F. T. A. Chalumeau de Verneuil, chev. de l’ordre royal hospitalier-militaire du Saint-Sépulcre de Jérusalem: 2 vol. in-8.º de 955 pages. Paris, Sanson fils, libraire, quai Voltaire, n.º 5, 1821
Peu de temps après l’avénement du petit-fils de Louis le Grand au trône d’Espagne, une académie fut établie; et ses statuts portèrent qu’après avoir fait le dictionnaire de la langue, elle travailleroit à une grammaire et à une poétique. C’est la Grammaire de cette compagnie que M. Chalumeau de Verneuil a traduite sur la quatrième édition de Madrid, 1796: mais il ne s’est pas borné à faire connoître les principes que l’académie espagnole a consacrés; il les a développés, examinés; et lorsqu’il a cru que d’autres règles grammaticales méritoient d’être appliquées à la langue castillane ou proposées à ce corps littéraire, il a heureusement suppléé à ses omissions ou à son silence.
Dans une préface qui précède le discours préliminaire de l’académie, le traducteur présente une brillante esquisse de la littérature espagnole, indique et caractérise les auteurs qui ont acquis de l’illustration dans les divers genres. Cet essai prouve qu’il connoît parfaitement les ouvrages des nombreux écrivains dont s’honorent la langue et la littérature espagnoles: il en parle avec un enthousiasme dont on ne doit point blâmer l’excès, parce que c’est à l’exagération même de ce sentiment que nous devons souvent des ouvrages utiles qui exigeoient, de la part des auteurs, une constance, un zèle, un dévouement que ce sentiment seul pouvoit exciter et soutenir. M. de Verneuil déclare qu’il a consacré dix ans à préparer, méditer et rédiger son travail; et après l’avoir lu, je l’en crois volontiers. Il lui est donc permis d’estimer beaucoup, et même trop, une langue et une littérature à l’étude desquelles il a consacré une partie de sa vie littéraire.
Le premier volume contient la traduction de la Grammaire de l’académie. M. de Verneuil a mis au bas des pages quelques notes explicatives qui, parfois, combattent les décisions de l’académie elle-même: cette partie du travail du traducteur est complétée par un supplément intitulé Remarques détachées, qui forme presque en entier le second volume, et se rapporte aux divisions de la grammaire espagnole. Ces remarques sont une collection de nombreuses règles qu’il a cru nécessaire d’ajouter aux principes établis par l’académie, et il a eu le soin d’autoriser ces règles par des exemples choisis dans les auteurs espagnols les plus dignes de servir de modèles; il a joint à ce travail un traité de prononciation, un traité d’orthographe, un autre de l’accent, un autre de la versification, et un recueil d’idiotismes et de proverbes espagnols.
Les progrès que l’étude des langues et la science grammaticale ont faits depuis quarante années, permettoient à M. de Verneuil d’appliquer à la langue espagnole plusieurs principes adoptés par les grammairiens modernes: il l’a fait avec succès en plusieurs circonstances; d’autres fois il lui a suffi de développer, par des raisonnemens et des citations, les principes mêmes de l’académie.
Parmi les morceaux les plus remarquables, je crois qu’on doit distinguer, dans le chapitre IV, l’article premier sur les noms dérivés; les détails en sont aussi curieux qu’instructifs. Je recommande aussi à l’attention des grammairiens l’article IV du même chapitre sur les noms composés. Une partie de son ouvrage qui supplée heureusement au silence de l’académie, est celle qui concerne le comparatif.
L’académie avoit dit: «Le comparatif se forme en mettant devant le positif l’adverbe mas; ainsi, dulce au positif, mas dulce au comparatif.»
M. de Verneuil a exposé en détail divers accidens grammaticaux, relatifs aux comparatifs, et, en déterminant les règles auxquelles ils sont soumis, il a dû avertir que le comparatif est suivi d’un que, qui sert à désigner le second objet de la comparaison.
Dans la langue espagnole, ce que se change quelquefois en de. L’académie n’en ayant rien dit dans sa Grammaire, on doit savoir gré à M. de Verneuil d’avoir appelé l’attention de l’académie et des littérateurs sur cet accident grammatical. Voici le résumé de ses observations, p. 630:
«Les adverbes mas et menos, employés comme termes de comparaison, ne sont pas toujours suivis de la conjonction que; ils le sont souvent de la conjonction de.» Il cite entre autres exemples:
«Y tenía su viejo y codicioso tío más riquezas de las que hubien podido gastar en mil vidas.» (Feijoo, Teatro crítico.)
«Y entrando mas adentro de lo que convenía.» (J. de Ferreras, Hist. de España.)
Je me borne à ces deux citations, que j’ai choisies parmi celles que M. de Verneuil a insérées à ce sujet dans ses Remarques détachées, et je ne pense pas qu’on puisse lui contester la vérité de la règle qu’il établit: mais il la restreint beaucoup, en ajoutant que la préposition de a, dans ces circonstances, pour complément l’article masculin ou féminin, et, le plus souvent, le neutre lo. Je pense qu’il faut généraliser cette règle.
En effet, le de au lieu du que se place après tous les termes de comparaison, même autres que mas et menos, et il ne se place pas seulement avant l’article, mais indifféremment devant tous les mots qui sont le second objet du rapport de comparaison, lorsqu’ils sont après mas ou menos, ou d’autres comparatifs, et sur-tout après mas ou menos employés comme adverbes de comparaison.
Voici des exemples de la préposition de placée au lieu de que après d’autres termes de comparaison que mas et menos:
Apelles que nul ome meior D’el non obraba.
(Poema d’Alexandro.)
Claridat maior del sol…
Otras faciendas fizó D’estas mucho mayores.
(Loores de nuestra Señora.)
Que non podrie contarlos de mi mucho meior.
(Vida de San Millán.)
Don renegado malo de judas mui peor.
(Milagros de nuestra Señora.)
Et voici la préposition de remplaçant le que après mas,{1} sans qu’il ait l’article pour complément:
Un judio bien rico avie enna cibdat,
Non avie D’el mas rico en essa vecindat.
(Milagros de nuestra Señora.)
Cette forme a existé dans notre ancien français; j’ai eu occasion d’en citer des exemples{2}.
Alain Chartier l’a encore employée en prose: «Puisque Dieu et nature vous ont créez plus parfaits des autres choses qui ont ame.» (Œuvres d’Alain Chartier, p. 453.)
Ce de à la place de que, se trouve aussi dans les anciens auteurs italiens.
E nescienti siem fatti più de’brutti animali.
(Guitton d’Arezzo, lett. 1.)
J’ai cru important d’insister sur cet incident grammatical{3} de la langue romane, qui s’est conservé plus particulièrement dans la langue espagnole, et qui mérite l’attention de l’académie, d’autant que cette acception de la préposition de n’est mentionnée dans aucune édition de son dictionnaire. M. de Verneuil a traité habilement ce qui concerne le superlatif des adverbes; je me borne à indiquer cette partie de son travail, parce qu’elle se compose d’une suite de raisonnemens et d’observations qui ne peuvent guère être soumis à une courte analyse, et dont la réunion fait parfaitement connoître la différence que l’auteur admet entre le superlatif absolu et le superlatif relatif des adverbes.
En traitant des pronoms, l’académie déclare que, si le pronom él, ella, ellos, est précédé immédiatement de la préposition de, on ne doit plus écrire sans contraction del, della, dellos, mais de él &c.
La règle établie par l’académie permet de mieux distinguer les articles del, della, &c., des troisièmes personnes du pronom personnel de él, de ella; il est à regretter que l’académie n’ait pas jugé convenable de mettre cette distinction en usage, lors de l’édition du Don Quichotte qui a été publiée sous son nom.
Les bornes dans lesquelles je dois me resserrer ne me permettent pas de faire apprécier un grand nombre d’observations relatives aux verbes espagnols, et sur-tout à leurs anomalies. M. de Verneuil a fait à cet égard beaucoup de remarques aussi utiles que piquantes; j’aurois aimé à y joindre les miennes; je présenterai seulement les suivantes.
L’académie a cru convenable d’avertir que les secondes personnes du pluriel des verbes espagnols avoient autrefois une inflexion différente de celle qu’elles ont aujourd’hui, et elle donne le tableau de ces différences.
Elle auroit pu dire aussi que les secondes personnes du prétérit actif qui sont aujourd’hui, verbes en
ar, aste, étoient jadis en est {4};
er, iste, ist {5};
ir, iste, ist {6}.
On distinguera, dans les Remarques détachées, l’article 7 du chapitre VII; M. de Verneuil y parle du gérondif, y établit des règles judicieuses, et présente des distinctions habiles.
L’académie espagnole dit, dans sa Grammaire, que le pronom se, suppléant à la terminaison passive qui n’existe pas en espagnol, s’emploie pour exprimer le passif des verbes, mais seulement aux troisièmes personnes des temps, et donne pour exemples:
«La gramática se estudia para hablar con pureza y propriedad, pero se debe añadir la lección de los autores clásicos.» La grammaire s’étudie pour parler avec pureté et justesse, à cet effet doit s’ajouter la lecture des auteurs classiques.
Dans ces exemples, le pronom se donne aux verbes la signification passive dont il est le signe.
Je pense qu’en pareille circonstance le verbe peut être appelé pronominal passif, parce que le sujet, au lieu de refléchir lui même sur soi l’action indiquée par le verbe, comme cela arrive au verbe pronominal réfléchi, reçoit et souffre cette action par une cause étrangère; mais il me semble que l’académie restreint trop l’usage de ce verbe pronominal passif, lorsqu’elle borne les exemples à des sujets incorporels, tels que la grammaire et la lecture; en effet on diroit en espagnol, comme on dit en français, «cette ville s’appelle Madrid, cette vertu s’appelle charité, cet homme s’appelle Alexandre.»
Puisque je parle du pronom personnel joint aux verbes, je ferai une observation que je crois nécessaire pour le complément des règles de la grammaire espagnole, sur-tout quand elles sont présentées à des étrangers; c’est que très-ordinairement les pronoms personnels sont sous-entendus, sur tout à l’indicatif, devant les verbes espagnols, tandis que, d’après les règles naturelles de notre langue, ils ne doivent jamais l’être devant les verbes français.
Cette forme que la langue romane avoit conservée de la langue latine, s’étoit long-temps maintenue dans l’ancien français; elle existe encore en italien, en espagnol.
La langue espagnole a conservé de même une autre forme romane; c’est la suppression du que conjonctif entre deux verbes, de manière que l’on doit, comme on nous l’apprend pour le latin, suppléer mentalement le que retranché, à la différence que, dans la forme romane, le second verbe n’est point à l’infinitif et ne change rien à son inflexion ordinaire.
L’académie espagnole n’avoit pas averti de cet accident grammatical; M. de Verneuil en donne plusieurs exemples, tels que celui-ci, qui affre dans une seule période trois suppressions du que:
«Antes de salir de la ciudad en donde temía{7} me buscasen desde la misma noche, y a pesar de mi turbación, semejante a la de un deudor que sabe{8} le persiguen los alguaciles, no dejé de ir a cenar a mi hostería, pero lo que tomé no creo{9} hiciese en mi estómago un excelente chilo.» (El P. Isla, Gil Blas, liv. VII, c. 2.)
L’une des parties de l’ouvrage où M. de Verneuil m’a paru déployer le plus de ressources et de sagacité, c’est celle où il traite des participes passés espagnols.
Dans le chapitre IX, section V, l’académie dit: «La quatrième fonction du prétérit et celle qui lui est essentiellement propre, c’est d’être employé comme absolu. Exemple: tomado el gusto al estudio no hay cosa que mas deleite. Le goût de l’étude une fois pris, il n’y a chose qui plaise davantage.»
Je ferai une observation sur ce principe: si les participes passés sont employés comme absolus, ce n’est qu’autant qu’ils sont joints à des substantifs qui composent un membre de phrase incident et dans une forme absolue; car le participe passé employé autrement ne peut se rapporter qu’au sujet ou au régime, tandis que le gérondif ou participe actif peut se suffire, en gouvernant le membre de phrase qui est dans une forme absolue.
D’ailleurs la forme absolue n’est point particulière à l’emploi du participe passé joint à un substantif; les adjectifs sont également joints à des substantifs, construits en phrase absolue.
On lit dans Don Quichotte (lib. III, chap. 27).
«En fin yo me partí triste e pensativo, llena el alma de imaginaciones y sospechas, sin saber lo que sospechaba ni imaginaba.»
Enfin je partis triste et pensif, l’ame pleine de conjectures et de soupçons, sans savoir ce que je soupçonnois et conjecturois.
Cette forme est très-commune dans les langues.
L’académie poursuit: «C’est ici le lieu d’avertir que tous ces participes et périphrases sont des ablatifs absolus qui dépendent d’une préposition sous-entendue.»
M. de Verneuil remarque avec raison que, toutes les fois que le participe se rapporte au sujet ou au régime, il ne peut y avoir de préposition sous-entendue; et ensuite, se livrant à des recherches sur les participes employés dans des membres de phrases dont le sens se termine à elles mêmes, c’est-à-dire, qui sont absolues, il demande quelle est parmi les prépositions de la langue espagnole, celle que l’on peut croire sous-entendue et régissant ces membres de phrase, et il pense que ce doit être la préposition composée despues de{10}, qu’il applique heureusement à un très-grand nombre d’exemples.
S’il n’y avoit pas d’autres moyens de rendre raison de ces formes absolues, j’adopterois l’explication savante de M. de Verneuil, qui, dans cette partie de son ouvrage, a sur-tout voulu justifier le système de l’académie espagnole, en le développant et en le perfectionnant: mais il me semble qu’on peut se passer de recourir à des prépositions sous entendues.
Le gérondif du verbe ser me paroît suffire pour rendre raison de ces formes absolues; siendo ou habiendo sido, exprimé ou sous-entendu au-devant des participes passés qui ne sont ni sujets ni régimes, en fait, pour ainsi dire, des gérondifs passifs, construits avec des substantifs; et ce seroit l’explication grammaticale que je proposerois aux personnes qui n,admettent pas qu’en pareille circonstance la forme absolue existe par elle-même.
Tous les détails qui concernent les adverbes, les prépositions et les conjonctions, sont très-instructifs dans les remarques détachées de M. de Verneuil, qui a expliqué et distingué avec une habile sagacité les nuances nombreuses et variées de ces divers élémens du discours.
Il faudroit accorder un article entier à l’examen des parties du travail de M. de Verneuil qui concernent l’orthographe, la versification, l’accent.
Dans la huitième édition de son traité de l’orthographe espagnole, publiée en 1815, l’académie a admis des changemens si considérables, qu’on peut dire que presque tous les livres espagnols sont à réimprimer. Ce n’est pas qu’elle ait opéré une innovation extraordinaire; mais, en adoptant à-la-fois, et par une même opération, une foule de changemens successivement introduits par les divers écrivains, et accueillis pareillement en différens temps et en différens lieux, il en est résulté que personne ne s’est trouvé aussi avancé que l’académie, lorsqu’elle a promulgué ces nombreux et utiles changemens, qu’elle a encore sanctionnés par la publication de la cinquième édition de son dictionnaire en 1817.
Le traité de l’orthographe et celui de l’accent, tels que les publie M. de Verneuil, sont un travail dans lequel il a fondu celui de l’académie, en y joignant ses propres observations: il n’est pas nécessaire que j’explique combien ce travail exigeoit de connoissances préliminaires, ni que j’indique le genre de talent qu’il suppose.
Il étoit plus aisé peut-être de composer un traité de versification; celui qu’offre M. de Verneuil a le mérite de la clarté, de la précision, et d’une régularité qui n’existoit pas dans les ouvrages espagnols antérieurs.
On n’avoit point encore donné aux étrangers un traité de la prononciation espagnole aussi heureusement représentée par des exemples très-faciles à saisir.
Je dois dire que c’est un important et utile ouvrage que celui que M. de Verneuil a donné à l’Espagne et à la France. En appliquant à la langue espagnole les principes de la grammaire générale répandus dans les nombreux et savans traités que l’Europe possède, et dont plusieurs honorent la littérature française, M. de Verneuil auroit pu taire ou déguiser ses emprunts: mais, bien loin de recourir à cette sorte de charlatanisme, il a nommé les auteurs, dont quelquefois il a reproduit textuellement les principes et les raisonnemens.
En avouant que, dans la très-grande quantité des propositions de M. de Verneuil, il s’en trouve qui peuvent être contestées, je ne crains pas d’avancer que la plupart sont le résultat d’observations presque toujours profondes, savantes ou ingénieuses, qui méritent l’honneur d’être jugées par l’académie espagnole: il me semble impossible que cette illustre compagnie n’en adopte ou n’en sanctionne beaucoup; à l’égard même du petit nombre de celles qui ne seroient pas admises et qui donneroient lieu à des décisions contraires, il resteroit encore à M. de Verneuil l’honneur de l’initiative. L’académie espagnole applaudira sans doute aux efforts d’un Français qui a tant fait pour la langue castillane, et qui, par un premier ouvrage, vient d’acquérir un rang distingué parmi les grammairiens modernes.
RAYNOUARD.
—
{1} On trouve très-fréquemment de au lieu de que après les adverbes de comparaison mas et menos; à ceux que M. de Verneuil a cités dans le cours de son ouvrage, j’ajouterai ceux-ci:
Que allí le podré dar mas de trecientos libros.
(Cervantes, Quijote, part, 1, liv. III, cap. 24.)
No ha de durar este alzamiento mas de en cuanto
Anduvieremos por estas sierras.
(Cervantes, Quijote, part. 1, liv. III, c. 24.)
{2} Journal des Savans, octobre 1816, pag. 86 et 87. En voici d’autres:
Est-elle plus bele de moi!
(Fabl. et Contes anciens, tom I.er, pag. 354.)
Et assez plus de moi l’amole.
(Fabl. et Contes anciens, tom. III, p. 465.)
{3} J’avois eu soin de l’indiquer dans ma Grammaire romane, ou Grammaire de la langue des troubadours.
{4} Tú librest á Jonas del vientre dal pescado.
(Milagros de nuestra Señora.)
Sennor que por tos siervos dennest prender passion.
(Vida de San Millan.)
{5} Gozo ayas, Maria, que el angel credist;
Gozo ayas, Maria, que virgo concebist.
(Milagros de nuestra Señora.)
{6} Gozo ayas, Maria, que a Xpto parist. (Milagros de nuestra Señora.)
Ces inflexions des secondes personnes du singulier du prétérit de l’indicatif étoient alors, en espagnol, les mêmes que dans la langue des troubadours.
{7} Craignois qu’on ne me chassât.
{8} Qui sait que le poursuivent.
{9} Je crois que fit en mon estomac.
{10} Souvent demas de seroit également applicable.
(Tomado de Journal des Savants, A Paris, de l'Imprimerie Royale, Mars 1821, pp. 162-170.)
Extraits du Rapport de la Société Académique de Nantes sur la Grammaire Espagnole de M. Alphonse Ch. de Verneuil
Le livre dont nous avons à vous entretenir ne devait être dans l'origine qu'une traduction de la Grammaire publiée par l'Académie Royale de Madrid au commencement du dix-huitième siècle. Mais un goût passionné pour la littérature espagnole, une érudition pleine de discernement, et la noble ambition de se rendre utile ont entraîné M. de Verneuil à convertir son travail en un traité qu'on peut considérer maintenant comme le plus complet qui ait jamais été publié sur la langue espagnole non seulement en France, mais encore en Espagne. Ce n'est donc point d'une traduction servile que nous avons à vous rendre compte.
Le premier volume contient la version de la Grammaire de l'Académie faite sur l'édition de 1796; mais à chaque page l'auteur accompagne sa traduction de notes explicatives sur les changements survenus depuis quarante ans dans la langue qu'il veut faire étudier: il y controverse de plus les points douteux, et, à l'aide de citations prises dans les ouvrages espagnols les plus estimés, il parvient à rétablir des règles négligées, et parvient quelquefois à combattre avec succès les opinions de l'Académie elle-même. Cette hardiesse n'a point paru être une témérité à l'illustre académicien qui nous sert de guide.
Mais c'est dans le second volume que M. de Verneuil a déployé un talent peu commun en grammaire. Sous le titre beaucoup trop modeste de Remarques détachées se trouvent non seulement les développements les plus satisfaisants de ce qui a été dit plus succinctement dans le corps d'ouvrage de l'Académie, mais encore des vues comparatives sur la langue française et la langue espagnole, les plus propres qu'on puisse imaginer pour faire pénétrer le lecteur étranger dans le génie de cette dernière. Ce travail s'appuie sur des connaissances de grammaire générale dont ne pourra manquer de tirer profit tout Français qui se plait à l'étude philosophique des langues sans prétendre à posséder parfaitement un certain dialecte étranger.
M. Raynouard appelle l'attention de l'Institut sur ce que M. de Verneuil dit des Noms composés, des Noms dérivés, et surtout des Comparatifs, sur lesquels l'Académie de Madrid paraît avoir gardé un silence embarrassant.
Nous avons admiré cet immense travail, désigné par le titre trop simple de Remarques détachées, de fort utiles recherches sur les adverbes et sur les interjections. Ces parties du discours sont brièvement traitées dans la Grammaire de l'Académie, sans doute parce que tout national est supposé en connaître la force presque naturellement; mais il n'en est pas de même pour les étrangers. Le mot français correspondant ne donne pas toujours l'idée du mot espagnol qui change de signification suivant la place qu'il occupe dans la phrase ou suivant qu'il est ou non accompagné de certaines prépositions. M. de Verneuil a réussi à nous faire sentir ces changements non seulement en plaçant en regard les versions françaises et anglaises de ces adverbes et de ces interjections, mais encore en mettant celles-ci en action au moyen d'exemples tirés des bons auteurs originaux et que ne fournissent pas les dictionnaires réputés les plus estimés.
La prosodie devait présenter de nombreuses difficultés: cependant dans un très-petit nombre de pages M. de Verneuil a apporté la plus grande clarté sur ce qui concerne la prononciation. Les règles qu'il donne sont telles qu'il est impossible de ne pas saisir de suite l'accent que doit avoir tel mot espagnol que ce soit. Les expériences que nous en avons faites en soumettant notre prononciation, tout à fait novice, à des oreilles espagnoles ont eu un succès vraiment remarquable. Ce n'est pas un faible mérite que d'avoir su peindre aussi bien les modulations de la voix.
L'auteur d'un ouvrage aussi recommandable mérite notre reconnaissance pour nous avoir communiqué son utile travail et nous avoir fourni l'occasion de le faire connaître à nos concitoyens. Vous venez de le recevoir membre correspondant de notre société; nous vous proposons maintenant de lui faire adresser avec son diplôme un extrait du rapport que vous aurez adopté, et de le faire accompagner d'une lettre de remercîment.
Nantes, ce 1er juillet, 1821.
Signé Segou, Plihin, et de Tollenare, rapporteur.
(Tomado de Rapport sur la Grammaire Espagnole, páginas 6-7.)
Conserva la Academia de la Lengua la carta ológrafa que recibió junto con esos volúmenes, que Chalumeau, trece años después, fechó oportunamente un Dos de mayo. Ese 2 de Mayo de 1821, precisamente, los constitucionales liberales pudieron ya colocar en Madrid, por fin, “la primera piedra del Monumento que inmortalizará la memoria de los que, con asombro de las Naciones, perecieron en el dos de Mayo de 1808 por no sucumbir a una esclavitud vergonzosa y cobarde preparada por la perfidia más inaudita…”, monumento acordado años atrás, por decreto de las Cortes de 26 de abril de 1812. También hollaban otra vez sus sillones aquellos señores académicos que habían tenido que estar ausentes… de manera que, con fecha 10 de agosto de 1821, la Real Academia Española le responde:
«En testimonio de reconocimiento, y en su justo aprecio de cuan aceptables se han visto sus trabajos, ha acordado la Academia acoger a V. S. en su seno, habiéndole nombrado Académico Honorario.» (RAE, carta de 10 de agosto de 1821 a Chalumeau.)
Lettre de M. le Secrétaire perpétuel de l'Académie Espagnole à M. le Secrétaire perpétuel de l'Académie Française
Lettre de M. le Secrétaire perpétuel de l'Académie Espagnole à M. le Secrétaire perpétuel de l'Académie Française en lui envoyant le Rapport de l'Académie Espagnole sur la Grammaire Espagnole de M. Alphonse Chalumeau de Verneuil.
Monsieur le Secrétaire perpétuel,
L'Académie Espagnole a cru convenable de faire publier dans l'un des journaux français les plus estimés et les plus répandus même parmi les savants son opinion (que j'ai l'honneur de vous adresser) sur la traduction que vient de faire M. de Verneuil de la Grammaire de cette même Académie. A cet effet, et plein de confiance en votre bonté, je prends la liberté de vous prier, au nom de cette illustre corporation, de vouloir bien vous charger de cette utile et intéressante commission. Daignez, M. le Secrétaire, agréer, &c.
Madrid, 16 août, 1821.
Signé, Francisco Antonio González.
(Tomado de Rapport sur la Grammaire Espagnole, página 8.)
«Grammaire espagnole de M. M. de Verneuil. Mr. A.-C. De Verneuil nous a fait hommage de sa Grammaire Espagnole, ouvrage qui, au rapport de l'Académie de Paris, assigne à l'auteur, et des son début, une place distinguée parmi les grammairiens modernés.» (Séance publique de la Société Académique du Département de la Loire-inférieure, Tenue le 3 Septembre 1821, sous la présidence de M. Le Boyer, A Nantes, De l'Imprimerie de Mellinet-Malassus, 1821, p. 86.)
En carta a la RAE con membrete “Université de France” agradece Chalumeau el 12 de septiembre “la honorable prueba de aprobación y estímulo” hacia su obra, y en otra carta con idéntico membrete, el 17 de diciembre de 1821, agradece el nombramiento como académico honorario.
Journal des Savants, Paris, Octobre 1821
L’académie de Madrid nous a communiqué le rapport suivant sur la Grammaire espagnole de M. Chalumeau de Verneuil. (Voyez Journal des Savans, mars 1821, pag. 162-170.)
«L’Espagne, il n’y a pas quarante ans encore, étoit inondée d’apologies de sa littérature: l’académie espagnole proposa ce sujet pour un prix d’éloquence, Les noms de Masson en France, de Tiraboschi et de Betinelli en Italie, suffisent pour rappeler les adversaires de notre littérature; et c’est un phénomène digne d’être observé, que depuis, et dans un si court espace de temps, l’opinion ait changé au point qu’on voit aujourd’hui en Allemagne, en Angleterre, en France, imprimer et traduire, enrichir de notes et de commentaires, les ouvrages des littérateurs espagnols. La traduction française que M. Chalumeau de Verneuil vient de publier de la Grammaire de l’académie, en fournit une preuve récente et positive. Il a complété cette grammaire par de nombreuses explications; il l’a augmentée de plusieurs traités accessoires, et il a fait hommage de son travail à l’académie espagnole, en y joignant le rapport qu’en a fait M. Raynouard, et qui a été imprimé dans le Journal des Savans. Nous devons de la reconnoissance au soin qu’a pris M. Chalumeau de Verneuil de réfuter le reproche de pauvreté qu’on fait communément en France à la littérature castillane. L’Espagnol le plus jaloux de l’honneur de sa nation ne pourroit faire une peinture plus noble, plus fidèle, plus achevée que celle qu’a tracée le jeune auteur français, des temps de gloire et de prospérité de l’Espagne. Personne ne dira mieux que lui comment les exploits de nos héros et la grandeur politique de la nation enflammèrent les esprits et les entraînèrent à cultiver toutes les branches des connoissances humaines. Il n’est donc pas étonnant qu’il desire, ainsi qu’il le dit, s’associer à une nation à laquelle il s’enorgueilliroit d’appartenir, s’il n’étoit né citoyen français. Les progrès que l’étude des langues et la science grammaticale ont faits, dans les quarante dernières années, permettoient à M. Chalumeau de Verneuil ainsi, que l’a remarqué M. Raynouard, d’appliquer à la langue espagnole plusieurs principes adoptés par les grammairiens modernes. Aussi, les observations qu’il fait sur la division ou classification du participe (pag. 257) sur les verbes tener et haber (pag. 267 et 143), sur la préposition (pag. 333), sur la conjonction (pag. 319), sur d’autres parties du discours qu’il trouve traitées d’une manière imparfaite, ou même omises dans notre grammaire, ont-elles mérité l’attention de l’académie. Les méditations de nos bons écrivains ont aussi produit quelques observations nouvelles. Aucun d’eux cependant n’avoit encore traité les comparatifs d’une manière complète. L’auteur français, parlant de ceux qui se forment en mettant l’adverbe mas devant le positif, fait connoître tous les accidens grammaticaux qui les caractérisent, détermine les règles auxquelles ils sont soumis; et après avoir prévenu que le comparatif est ordinairement suivi d’un que servant à désigner le second terme de la comparaison, il fait observer que ce que se change quelquefois en de; remarque que notre grammaire n’avoit pas faite, et dont l’usage de plusieurs savans confirme la justesse et l’utilité. Il fait sentir avec quelle précision et quelle exactitude l’espagnol exprime les objets au moyen des augmentatifs et des diminutifs, par un seul mot si heureusement modifié, qu’il marque les différens degrés et les divers modes d’augmentation ou de diminution, de grandeur ou de petitesse, et, après avoir insisté sur l’importance de cette richesse, il se plaint de la pauvreté de la langue française à cet égard; mais ni l’académie ni son traducteur n’établissent les règles que suggèrent l’observation et l’étude pour la formation des diminutifs. Il suffit de dresser une liste des noms monosyllabiques pour remarquer que leurs diminutifs se composent ordinairement de quatre syllabes, car de luz on ne fait pas luzilla, mais bien lucecilla. De pie on forme piececillo et non piecillo; de sol, solecillo et non solillo; de pez, pececico et non pecico, &c. Ces observations, faites également sur les augmentatifs et classées d’après une division de tous leurs primitifs, selon qu’ils ont deux, trois ou quatre syllabes, puis confirmées par l’usage de nos écrivains classiques, fixeroient les règles de la formation de cette espèce particulière de noms dérivés qui donnent à notre langue, avec de si nombreuses ressources, tant de grâce et de variété, de mélodie et d’élégance. Au milieu des observations savantes de M. Chalumeau, il lui est échappé quelques légères inadvertances relatives aux noms des auteurs et à leur chronologie, inadvertances qui ne touchent point à la science grammaticale, et qui sont presque inévitables pour un étranger. L’académie pourroit s’étendre bien davantage sur un ouvrage, fruit de dix années d’études, et destiné à compléter et perfectionner notre grammaire. En témoignage de la reconnoissance et de l’estime que doit l’académie espagnole à MM. Chalumeau de Verneuil et Raynouard, elle les a mis au rang de ses membres dans les séances du 26 juillet et du 9 août de la présente année. Madrid, 13 août 1821. Signé, le secrétaire perpétuel de l’académie espagnole,
FRANCISCO ANTONIO GONZÁLEZ.»
(Tomado de Journal des Savants, A Paris, de l'Imprimerie Royale, Octobre 1821, pp. 631-632.)
«MM. Raynouard, secrétaire perpétuel de l'académie française, et Chalumeau de Verneuil, professeur d'histoire au collége de Versailles, ont été nommés membres de l'académie espagnole.» (Journal du commerce, Mardi 25 décembre 1821, nº 708, pág. 1.)
«MM. Raynouard, secrétaire perpétuel de l'Académie française, et Chalumeau de Verneuil, professeur d'histoire au collége de Versailles, ont été nommés membres de l'Académie espagnole.» (Journal de Paris, Mercredi 26 et Jeudi 26 décembre 1821, nº 360 et 361, pág. 2.)
1822 «Académicos de número, supernumerarios y honorarios, que actualmente componen la Academia Española, por el orden de su antigüedad. […] honorarios. Sr. Arnault, individuo del Instituto real de París. | Excmo. Sr. D. Fernando de la Serna y Santander, caballero pensionado de la real y distinguida orden española de Carlos III, consejero de Estado. | El caballero inglés D. Roberto Southey. | El conde D. Jacobo Pentusion de la Gardie, caballero y gran Tesorero de las órdenes de S. M. el Rey de Suecia, y general de sus ejércitos. | Sr. D. Carlos Pougens, individuo del Instituto real de París, de la Academia imperial de Petersburgo, de la de la Historia, y socio de otros varios cuerpos literarios. | Sr. D. Juan Nicolás Bohl de Taver, cónsul de las ciudades Anseáticas en Cádiz. | Sr. D. Josef María de Zuaznavar, magistrado de la audiencia de Navarra. | Sr. D. Francisco Justo María Raynouard, secretario perpetuo de la Academia Francesa, y oficial de la Legión de honor. | Sr. D. Alfonso Chalumeau de Verneuil, inspector de los estudios en los colegios de Liautard, y caballero de la orden real y militar del Santo Sepulcro de Jerusalén.» (Academia Española, Diccionario de la lengua castellana, sexta edición, En la Imprenta Real, Madrid 1822, pág. [III].)
Pocos meses después de la intervención de la Santa Alianza y restablecido Fernando VII como Dios manda, llega Chalumeau a Madrid y pronto, muy bien relacionado, el “Sr. D. Francisco Alfonso Chalumeau de Verneuil, en 19 de Noviembre de 1824” es nombrado miembro correspondiente de la Real Academia de la Historia. Un siglo y una década después Aristide Rumeau (1904-1993), otro agente francés destinado por los años de la Segunda República Española (de 1931 a 1934) en esa base postnapoleónica ideológico cultural de Francia en Madrid, la “Casa de Velázquez”, le dedica en 1934 un artículo: “Un Français à Madrid entre 1824 et 1840: Chalumeau de Verneuil” (Bulletin Hispanique, tomo 36, 4:444-458).
«Pasó poco después a España en virtud de una comisión científica, cuyo objeto era indagar los orígenes del antiguo romance que se hablaba en casi toda la Europa desde mediados del siglo VII hasta fines del X. La academia de la historia le nombró también individuo suyo en 1824, en consecuencia de una obra de cronología que compuso para el estudio de la historia en las universidades de España, cuya obra fue examinada de orden de este ilustre cuerpo por una comisión sacada de su seno. Deseoso entonces el agraciado de gozar de sus honores académicos, se estableció en Madrid con su familia y se entregó con tanto ardor a las tareas de su comisión que a la vuelta de pocos años no había en las lenguas de la Europa latina ni siquiera una palabra de que no conociese la etimología, las analogías y las trasformaciones sucesivas.» (Uno 1836.)
1826 «Académicos de número, supernumerarios y honorarios, que actualmente componen la Academia Española, por el orden de su antigüedad. […] honorarios. Sr. Arnault, individuo del Instituto real de París. | Excmo. Sr. D. Fernando de la Serna y Santander, caballero pensionado de la real y distinguida orden española de Carlos III, consejero de Estado. | El caballero inglés D. Roberto Southey. | El conde D. Jacobo Pentusion de la Gardie, caballero y gran Tesorero de las órdenes de S. M. el Rey de Suecia, y general de sus ejércitos. | Sr. D. Carlos Pougens, individuo del Instituto real de París, de la Academia imperial de Petersburgo, de la de la Historia, y socio de otros varios cuerpos literarios. | Sr. D. Juan Nicolás Bohl de Taver, cónsul de las ciudades Anseáticas en Cádiz. | Sr. D. Josef María de Zuaznavar, magistrado de la audiencia de Navarra. | Sr. D. Francisco Justo María Raynouard, secretario perpetuo de la Academia Francesa, y oficial de la Legión de honor. | Sr. D. Alfonso Chalumeau de Verneuil, inspector de los estudios en los colegios de Liautard, y caballero de la orden real y militar del Santo Sepulcro de Jerusalén.» (Academia Española, Diccionario de la lengua castellana, nueva edición hecha según la última de Madrid, bajo la dirección de José René Masson, En casa de Masson e hijo, París 1826, pág. [III].)
Son bien entretenidas las cuitas que, en plena ominosa década, por 1826 y 1827, supusieron a Chalumeau sus tráficos bibliográficos, pero sería excesivo entrar aquí en detalles. El curioso tiene disponible perfectamente digitalizado en PARES el “Expediente formado en virtud de Real Orden por la que se sirve S. M. mandar que el Consejo le diga qué facultades están concedidas a Don F. T. Alfonso Chalumeau de Verneuil, Inspector de los Estudios de la Universidad de París, para tener e introducir libros de todas clases” (AHN, Consejos, 5569, Exp. 100, 54 imágenes). La RAE conserva otros documentos relacionados, bien digitalizados y descritos: “Oficio de traslado de la Real Orden comunicada para que las obras que intente dar a la prensa Alphons Chalumeau sean censuradas por las Reales Academias Española y de la Historia, a las que pertenece, debiéndose remitir al Ministerio de Gracia y Justicia para su resolución final” (26 noviembre 1826); “Carta de Alphons Chalumeau de Verneuil al secretario, Francisco Antonio González, en la que renuncia al favor obtenido para que sus obras y los libros que extranjeros que introduzca sean censuradas por las Reales Academias Española y de la Historia” (8 diciembre 1826); “Oficio al gobernador del Real y Supremo Consejo de S.M. por el que la Academia acusa recibo de la Real Orden comunicada relativa a la censura de las obras de Alphons Chalumeau de Verneuil y asegura su cumplimiento” (9 diciembre 1826); “Carta de Alphons Chalumeau de Verneuil a Francisco Antonio González con la que adjunta el desistimiento [relacionado con la atribución de la censura de sus obras a la Academia] por escrito y le agradece su ayuda y protección” (9 diciembre 1826); “Minuta del oficio [del secretario, Francisco Antonio González, a Manuel González Salmón] por el que puntualiza que la pretensión de Chalumeau de Verneuil respecto de la censura de sus obras, de la que ha desistido, queda fuera de los límites de actuación de la Academia, según sus Estatutos” (diciembre 1826); “Real Orden comunicada de la resolución del rey [Fernando VII] de eximir a la Academia de la censura de las obras de Alphons Chalumeau, que deberá dirigirlas al Ministerio de Gracia y Justicia [para obtener la autorización de publicarlas]” (25 enero 1827); “Oficio de traslado de la Real Orden comunicada para que las obras que publique Alphons Chalumeau de Verneuil y las que traiga del extranjero pasen al juez de imprentas” (16 febrero 1827), &c.
★ 1826 Defensa del Cristianismo
En 1826-1827 aparecen publicados en Madrid los cuatro tomos de su traducción al español de la Defensa del Cristianismo o Conferencias sobre la Religión, recopilación de sermones publicados en París en 1825 por el gran restaurador en Francia del catolicismo tras los ardores revolucionarios, Dionisio Frayssinous (1765-1841): “El Excmo. Sr. Conde de Frayssinous, Obispo de Hermópolis, primer Capellán de S. M. Cristianísima, Par de Francia, Ministro y Secretario de Estado y del Despacho de los Negocios Eclesiásticos y de la Instrucción Pública, uno de los cuarenta de la Academia Francesa, Gran Cruz de la Real Orden de la Legión de Honor, &c. &c.” La RAE ofrece digitalizados los ejemplares que le dedicó el traductor: “A la Real Academia Española de su individuo hon.º A. Ch. de Verneuil.” (también va así firmada la nota impresa en una guarda, ausente en otros ejemplares digitalizados: “Todos los ejemplares llevarán mi firma, y los que carezcan de esta formalidad serán tenidos por furtivos, y denunciados como tales con arreglo a las Leyes.”). Esta edición (Imprenta de don León Amarita, Madrid 1826 los tomos I, II y III, 1827 el tomo IV) va dedicada al Nuncio de su Santidad en Madrid, Giacomo Giustiniani (1769-1843), que desempeñó tal misión desde 1817, con especial dedicación durante el trienio liberal, hasta 1826, recompensado inmediatamente con el cardenalato por León XII. Los méritos del traductor habían seguido mejorando: “Por D. F. T. A. Chalumeau de Verneuil, de la Orden de San Juan, y de la Real y distinguida Orden Española de Carlos III; Oficial mayor de la Universidad de París, Inspector de los estudios y Catedrático de historia en los Colegios Reales de Estanislao y de Versalles, Individuo de las Reales Academias Española y de la Historia, de la Sociedad de Geografía, de la Sociedad académica de Nantes, &c. &c.” (en los dos primeros tomos), que la modestia, sin duda, le lleva a resumir en los dos siguientes: “Por D. F. T. A. Chalumeau de Verneuil, Individuo de las Reales Academias Española y de la Historia, &c.”
1826 «On vend à Barcelonne la Défense du christianisme, ou Conférences sur la religion, par Mgr. l'évêque d'Hermopolis. Cet ouvrage, traduit en espagnol par don Chalumeau de Verneuil, pourra servir de contre-poison aux mauvais livres que le libéralisme expédie chaque jour pour l'Espagne.» (La Quotidienne, mardi 12 septembre 1826, nº 255, pág. 3.)
1827 «Avisos. […] En la librería de Carbonell hay de venta varios ejemplares de la obra de mucho mérito titulada: Defensa del Cristianismo, o conferencias sobre la Religión por el Excmo. Sr. Conde de Frayssinous Obispo de Hermópolis, &c. traducidas al castellano por D. Fr. T. A. Chalumeau de Verneuil individuo de las Reales Academia Española y de la Historia &c. &c.» (Diario Balear del martes 16 de octubre de 1827, Palma, pág. 8.)
Algún liberalillo embozado debió cuestionar tanta presencia académica entre los méritos del traductor de estos tomos publicados en 1826-1827, pues la RAE conserva, fechado en marzo de 1828, un “Informe positivo de José Duaso y Tomás González Carvajal en relación con el uso del título de académico honorario por Alphons Chalumeau en la traducción de Defensa del cristianismo o conferencias sobre la religión” (30 marzo 1828).
★ 1827 Historia de la reforma protestante en Inglaterra e Irlanda
“Alfonso Chalumeau de Verneuil” publica en 1827 en Madrid su traducción del inglés al español de la Historia de la reforma protestante en Inglaterra e Irlanda, de sir Guillermo Cobbett (1763-1835), cartas que comenzaron a publicarse en Londres mensualmente en noviembre de 1824 (Cobbett se reconcilió a comienzos de 1825 con la iglesia católica: abjuró públicamente de la herética reforma de Enrique VIII para recibir el bautismo católico romano en la iglesia de Moorfields). El traductor ya podía decirse: “de la Orden de San Juan, y de la Real y distinguida Orden Española de Carlos III; Oficial mayor de la Universidad de París; Individuo de la Real Sociedad de Anticuarios de Francia, de la de Geografia, de las Reales Academias Española y de la Historia, de la Sociedad Católica de buenos libros, de la Sociedad académica de Nantes, &c. &c.”. Resulta bien interesante que dedique esa traducción precisamente “A Su Alteza Real el Serenísimo Señor Infante Don Francisco de Paula Antonio”:
Serenísimo Señor:
Luego que V. A. R. llevado del ardiente celo con que promueve y fomenta cuanto puede ser útil a la Religión, único indestructible apoyo de los tronos, se dignó excitarme a traducir y publicar en Español la Historia de la Reforma protestante en Inglaterra e Irlanda, escrita en Inglés por Sir William Cobbett, me dediqué sin dilación y con todo el esmero que me ha sido posible a realizar tan nobles intenciones, aprovechando con enajenamiento esta ocasión de manifestar, aunque débilmente, a V. A. R. mi obediencia, mi reconocimiento, y mi decidida adhesión a V. A. R., sentimientos que abriga mi corazón a la par de mi fidelidad a mi Dios y a la legitimidad de los tronos augustos de los Borbones, y que la inagotable bondad de V. A. R. inspira irresistiblemente a cuantos tienen la dicha de poderse acercar a Vuestra Augusta Persona.
En dicha obra verán patentemente los Españoles los males que el protestantismo ha causado en los desgraciados países en que domina, y de los cuales, evitando la introducción de sectas religiosas en el hermoso suelo de la España, los ha libertado la religiosidad de sus Monarcas, y singularmente la del Augusto Hermano de V. A. R. el Señor Don Fernando vii, su actual Soberano, y conocerán más y más que su felicidad consiste en defender la causa de su Dios y de su Rey con el magnánimo valor de que en todos tiempos han dado un noble ejemplo al mundo entero.
No me lisonjeo, Serenisimo Señor, de haber trasladado al castellano los pensamientos del autor con toda su energía: he hecho sin embargo cuantos esfuerzos han estado al alcance de mis escasos conocimientos en la lengua Española, y me ha inspirado mi vehemente deseo de manifestarme digno en algún modo del concepto con que V. A. R. me ha honrado creyéndome capaz de esta empresa. Los defectos de la traducción son míos; el bien que aun con ellos pueda hacer en la católica España es todo obra de V. A. R.
Animado por esta consideración me atrevo a suplicar a V. A. R. se digne aceptar el humilde homenaje que hago a V. A. R. de mi traducción, corto a la verdad, pero fiel expresión de mi obediencia a las órdenes de V. A. R. y del profundo respeto con que soy,
Serenísimo Señor, de V. A. R.
El más humilde y obediente servidor:
Alfonso Chalumeau de Verneuil.
★ 1828 Relations des quatre voyages entrepris par Christophe Colomb
Chalumeau traductor, esta vez del español al francés, firma “F. T. A. Chalumeau de Verneuil, Membre de l'Académie royale spagnole, de l'Academie royale espagnole d'Histoire, de la Société royale des Antiquaires et de celle de Géographie”, al verter al francés, junto con J. B. M. A. Dezos de la Roquette, la obra de Martín Fernández de Navarrete (1765-1844), en traducción revisada por el propio autor, Relations des quatre voyages entrepris par Christophe Colomb pour la découverte du nouveau monde de 1492 a 1504 (2 tomos, París 1828, 400+489 páginas).
En 1828 se incorpora al mercado otro Chalumeau de Verneuil, militar
«ministère de la justice. M. Chalumeau (Abner), officier au quatrième régiment d'infanterie de la garde royale, en garnison à Saint-Denis, se propos de faire la demande d'être autorisé à ajouter à son nom celui de Verneuil, qui est le nom de sa mère, et à continuer de s’appéler à l'avenir Chalumeau de Verneuil.» (Le Moniteur universel, Paris, samedi 15 novembre 1828, nº 520, p. 1.)
«Chalumeau de Verneuil (Abner-Théodore), né a Saint-Gaultier (Indre) en 1798. O. du 7 avril 1830.» (Dictionnaire des familles qui ont fait modifier leurs noms 1803-1870, Paris 1875: “Liste alphabétique de toutes les personnes qui ont obtenu du Gouvernement l'autorisation de changer ou de modifier leurs noms depuis 1803 jusq'à 1866”, columna 33.)
★ 1829 Principaux ouvrages de Verneuil de Beaulieu
«Encargado posteriormente por el primer cuerpo literario de Francia de hacer un informe sobre la obra titulada Método de la anterioridad e historia de los lenguajes humanos, presentada al instituto aún manuscrita por su autor el célebre Dubois-Reymond, consejero áulico del rey de Prusia , y presidente de la academia de las ciencias de Berlín; debió a esta circunstancia el poder hacer la aplicación de este importante descubrimiento filológico a los demás idiomas de la Europa latina y a la lengua inglesa, así como el descubridor le había aplicado al alemán y al francés. El director de la Institución Hamiltoniana pudo, durante su larga residencia en Inglaterra, enterarse a fondo del sistema de enseñanza inventado por el doctor Hamilton, adoptado en todos los países del dominio británico, y reproducido con tan ruidosa y universal aprobación en Francia, en Bélgica y en Alemania por el profesor Jacotot.» (Uno 1836.)

Rapport sur la Grammaire Espagnole
Disponemos de un opúsculo de doce páginas, más cubiertas, impreso en Londres sin fecha (“London: Printed by W. Clowes and Sons, Stamford Street”), que en sus dos últimas páginas ofrece una relación de las “Principaux ouvrages de F. T. A. Ch. de Verneuil de Beaulieu”, donde dos obras se describen como publicadas en Londres en 1829, y se anuncian otras en prensa.
Cubierta y contracubierta de este opúsculo repiten el pie de imprenta y su título: “Rapport sur la Grammaire Espagnole de M. F. T. A. Ch. de Verneuil de Beaulieu, Chev. de Malte, de l'Ordre Royal Hospitalier Militaire du St. Sépulcre de Jérusalem, et de l'Ordre Royal et Illustre de Charles III d'Espagne, Membre des Académies Nationales Espagnoles de la Langue et de l'Histoire, de la Société Royale des Antiquaires de France, ancien Professeur d'Histoire et Inspecteur des Études de l'Université de Paris, &c., &c.” En su primera página o portada figura como título: “Extraits du Journal des Savants, et Des Archives de la Société Académique de Nantes” y el mismo texto de la cubierta, con la misma composición tipográfica. La página 2, de cortesía y sin numerar.
Las páginas 3 a 5 ofrecen “Extraits du compte rendu de l'Académie Royale des Inscriptions et Belles Lettres de l'Institut de France sur la Grammaire Espagnole de M. Alphonse Chalumeau de Verneuil, publié dans le Journal des Savants en Mars 1821, page 162”. Las páginas 6 y 7 los “Extraits du Rapport de la Société Académique de Nantes sur la Grammaire Espagnole de M. Alphonse Ch. de Verneuil”, reproducidos arriba.
En las páginas 8 a 10, la carta de Francisco Antonio González de 16 de agosto de 1821, algunos párrafos del “Rapport de l'Académie Espagnole. Madrid, 13 Août, 1821” (que arriba hemos reproducido íntegro, tomado del Journal del Savants, octubre de 1821), y la siguiente:
«Note. Dans le diplôme adressé à M. de Verneuil par l'Académie Espagnole on remarque le passage dont voici la traduction littérale: “Une sincère et constante gratitude vit et vivra toujours pour V. S. dans l'esprit de ses membres. En témoignage du haut degré auquel vos travaux ont mérité l'approbation de l'Académie, elle a admis V. S. dans son sein”.»
Principaux ouvrages de F. T. A. Ch. de Verneuil de Beaulieu
grammaire espagnole, dans laquelle le texte entier de celle de l'Académie est enrichi de nombreuses Notes explicatives, et suivie d'un Supplément qui la complète, et de Traités de la Prononciation, de l'Ortographe, de l'Accent et de la Versification. Dans cet Ouvrage, tous les Exemples, les Conjugaisons, la Table de Constructions diverses et une Collection de Proverbes et d'Idiotismes sont traduits en Français et en Anglais, ce qui les met à l'usage des Français, et des Anglais qui entendent un peu la langue française. 2 vol. in-8vo, ensemble de 960 pages. Paris, Samson, 1821.
Il ne reste plus que quelques exemplaires de cet ouvrage.
traité élémentaire de géographie comparée; suivi d'une double Nomenclature Alphabétique des Villes, des Villages, des Bourgs, des Hameaux, des Montagnes, des Fleuves et des Rivières de tout le globe terrestre, d'après les noms de la Géographie Ancienne et ceux de la Moderne. 1 vol. in-12. Paris, Samson Fils. 1821.
L'édition de cet ouvrage est totalement épuisée.
compendio cronológico de historia antigua romana, de la edad media y moderna hasta fines del Reinado de Carlos IV. Obra enriquecida con Cuadros Sinópticos y Comparativos. 2 vol.
Sur le Rapport de trois Membres nommés de son sein, l'Académie Royale de l'Histoire a nommé à l'unanimité l'auteur membre de cet illustre corps.
histoire romaine. Un fort vol. in-12. London, Dulau & Co. 1829.
histoire des empereurs. Un fort vol. in-12. Londres, Dulau & Co. 1829.
Ces deux ouvrages ont été publiés en Français, en Anglais et en Espagnol sous le triple pseudonyme de COBBETT, SIEVRAC et BUENO. L'édition est presque épuisée.
traductions.
defensa del cristianismo, o Conferencias sobre la Religión, por el Conde de Frayssinous, Obispo de Hermópolis, &c., &c.; traducida al Castellano por D. Alfonso Ch. se Verneuil, Individuo de las Rs. Academias Española y de la Historia, &c., &c. 4 ts. en 8vo. Madrid, Amarita. 1827.
Cinq éditions de cette traduction sont épuisées, et la sixième est sous presse.
historia de la reforma protestante en inglaterra e irlanda; traducida del Inglés al Castellano por D. Alfonso Ch. de Verneuil, Individuo de las Rs. Academias Española y de la Historia, &c., &c. 2 ts. 8vo. Madrid, Sancha, 1828.
Cette traduction, dans laquelle l'original a subi d'importantes corrections, a été augmentée d'un discours préliminaire, et d'un index général analytique des événements, des personnages et des lieux. L'édition a été tirée à 350 exemplaires, dont il ne reste qu'un très-petit nombre.
relation des quatre voyages pris par entre cristophe colomb pour la decouverte du nouveau-monde; suivies de documents officiels extraits des archives de la Monarchie Espagnole; précédée d'un discours historique de D. M. F. de Navarrete: traduite des originaux Espagnols de Colomb et de Navarrete par MM. A. Ch. de Verneuil et de la Roquette, et accompagnée de notes de MM. Abel Rémusat, Adrien Balbi, Baron Cuvier, Jomard, Labouderie, Letronne, de Rossel, Saint-Martin, Walckenaer, de Verneuil, de la Roquette, &c. 3 vol. in 8° avec cartes et portraits. Paris: Treuttel et Würtz, 1828.
sous presse.
grammaire de la langue française. grammaire de la langue anglaise. grammaire de la langue espagnole, d'après le Système de l'Antériorité.
Chacune de ces trois grammaires sera publiée simultanément en Anglais, en Français et en Espagnol. Ce sont des ouvrages courts et purement classiques. Le système de l'Antériorité est la découverte philologique la plus importante qui ait été faite depuis un siècle. Plus qu'aucune autre elle simplifie la théorie et abrège l'étude des langues modernes.
adaman, tragédie en cinq actes et en vers, suivie de Dithyrambes, de Messéniennes, d'Elégies et de Poésies fugitives. 3 vol. grand in-18, ornés du Portrait de l'Auteur.
elementary grammar of music, written to be an Introduction to General de Virues Y Espinola's, or Polytonogammism, by F. T. A. Ch. de Verneuil de Beaulieu, A. M.-F. R. Sp. SS.- F. R. A. S. 1 vol. fol.; printed by W. Clowes, Stamford-street. Will be published by and sold at Chapell's, 50, New Bond-street.
(Tomado de Rapport sur la Grammaire Espagnole, páginas 11-12.)
1831 «El insigne Alfonso Chalumeau de Verneuil confiesa que [la castellana] es la única lengua digna de ser usada para hablar con Dios; y el inmortal Florián empleó la mejor parte de su vida en estudiar el idioma español y escribir en él un poema.» (O. S., “Sistema musical de la lengua castellana”, El Correo, periódico literario y mercantil, Madrid, 28 diciembre 1831, pág. 2.)
★ 1836 Institución Hamiltoniana
En 1836 abre en Madrid la Institución Hamiltoniana.
«INSTITUCIÓN HAMILTONIANA. No podemos diferir por más tiempo de llamar la atención de nuestros lectores sobre el curiosísimo establecimiento que, bajo de esta denominación ha principiado hace tres meses en esta capital, y se halla actualmente abierto en la calle de san Miguel, número 11 cuarto segundo. Tenemos entendido que el director y principal catedrático de esta institución es un caballero medio extranjero y medio español que, habiendo seguido en Francia la carrera de la instrucción pública, llegó en ella a los primeros empleos, habiendo sido inspector de los estudios en la universidad del mismo París. Hijo de española y educado por el célebre ayo de Fernando VII, Escóiquiz, parece que llegó a ser entusiasta apasionado de la España y de los españoles que no conocía sino en los libros: y dirigiendo sus estudios hacía la filosofía, no tardó en conocer que todas las gramáticas estaban muy lejos de representar el estado de la lengua castellana. No tenía veinte y cinco años cuando publicó una traducción francesa de la gramática de la academia española, atestándola de notas en que desplegó una vasta erudición, añadiéndole un tratado de más extensión que la obra de la misma academia, en que elevo la gramática de la lengua castellana al nivel de los actuales conocimientos europeos; y estableciendo además en este tratado cuya traducción al español es aún una necesidad para nuestro país, un sin número de reglas, que aunque vigentes en las obras de nuestros clásicos, no habían sido nunca sentadas por ninguno de los gramáticos españoles.» (Uno que ha presenciado la enseñanza, “Institución Hamiltoniana”, Eco del Comercio, Madrid, lunes 26 de diciembre de 1836, nº 971, págs. 3-4.)
1837 «Académicos de número, supernumerarios y honorarios, que actualmente componen la Real Academia Española por el orden de su antigüedad. […] honorarios. El caballero inglés D. Roberto Southey. | El conde D. Jacobo Pentusion de la Gardie, caballero y gran tesorero de las órdenes de S. M. el Rey de Suecia, y general de sus ejércitos. | Sr. D. Alfonso Chalumeau de Verneuil. | Sr. D. Juan Jorge Keil. | Sr. D. Pedro María Olive. | Sr. D. Juan María Maury. | Excmo. Sr. duque de Rivas, caballero de la orden de San Juan, Gran Cruz de la real y distinguida de Carlos III, coronel de caballería &c. | Sr. D. Agustín Durán, primer bibliotecario de la nacional. | Sr. D. Joaquín Mencos y Manso de Zúñiga, barón de Bigüezal. | Sr. D. Mariano Roca de Togores, académico de honor de la de Nobles Artes de San Fernando, supernumerario de la de Buenas Letras de Sevilla, e individuo de varias Sociedades económicas del reino. | Sr. D. Manuel Bretón de los Herreros, bibliotecario segundo de la nacional.» (Academia Española, Diccionario de la lengua castellana, octava edición, Imprenta Nacional, Madrid 1837, pág. [V].)
★ 1838 Colegio Español Hamiltoniano
En 1838 impulsa en Madrid el Colegio Nacional Hamiltoniano, luego Colegio Español Hamiltoniano, bajo el alias “Barón de Beaulieu”.
1839 «Espagne.– Madrid, 5 septembre. Ici on attribue au général Alaix une part importante dans les événemens récens.– Le conseiller reconnu du ministère actuel est un Français nommé Chalumeau, qui se fait appeler baron de Beaulieu.» (La France, vendredi 13 septembre 1839, nº 256, p. 1.)
«Espagne. On nous écrit de Madrid, 5 septembre: La population de la capitale, comme celles des provinces, continue à se livrer à la joie la plus sincère depuis qu'il est permis d'espérer un prompt rétablissement de la paix. Ce matin, un Te Deum solennel a été chanté dans l'église de Saint Isidore. L'église était à peine assez vaste pour l'affluence prodigieuse qui s'empressait d'aller rendre grâces au ciel de l'heureux événement.– Le ministère ne parait pas avoir avoir la moindre velléité de se modifier. Dans tous les cas, le général Alaix est sûr de rester; on lui attribue une part importante dans les événemens récens. Un autre ministre, non moins influent, à cause de sa facilité d'élocution et de style, est M. Arrazola. Ce ministre a pour secrétaire intime, sans titre officiel cependant, un Français de beaucoup d'esprit, et qui, malgré une cécité récente, rend au ministère des services signalés. Son nom véritable est Chalumeau; il se fait appeler baron de Beaulieu. Dans le monde, on convient d'une chose, c'est que ce-Français sait beaucoup.» (Le Siècle, vendredi 13 septembre 1839, 4 année, nº 254, p. 2.)
En su sesión del 12 de diciembre de 1839 la Real Academia Española, que desde 1821 le tenía por miembro honorario, decide que “habiendose notado la falta de asistencia del Sr. D. Alfonso Chalumeau de Verneuil, pues teniendo su residencia fija en Madrid solo ha concurrido a una junta desde el año de 1835, despues de una conferencia detenida de que resultó hallarse comprendido en la prevencion del estatuto 5.º cap. 2.º, que ordena se den por vacantes las plazas de los academicos que se hallen en este caso, la Academia, en observacion del mismo estatuto, se sirvió declarar excluido al Sr. Verneuil” (RAE, Actas, lib. 21:266, apud Alberto Hernando 2020, nota 3).
1841 «Académicos de número, supernumerarios y honorarios, que actualmente componen la Real Academia Española por el orden de su antigüedad. […] honorarios. El caballero inglés D. Roberto Southey. | El conde D. Jacobo Pentusion de la Gardie, caballero y gran tesorero de las órdenes de S. M. el Rey de Suecia, y general de sus ejércitos. | Sr. D. Alfonso Chalumeau de Verneuil. | Sr. D. Juan Jorge Keil. | Sr. D. Pedro María Olive. | Sr. D. Juan María Maury. | Excmo. Sr. duque de Rivas, caballero de la orden de San Juan, Gran Cruz de la real y distinguida de Carlos III, coronel de caballería &c. | Sr. D. Agustín Durán, primer bibliotecario de la nacional. | Sr. D. Joaquín Mencos y Manso de Zúñiga, barón de Bigüezal. | Sr. D. Mariano Roca de Togores, académico de honor de la de Nobles Artes de San Fernando, supernumerario de la de Buenas Letras de Sevilla, e individuo de varias Sociedades económicas del reino. | Sr. D. Manuel Bretón de los Herreros, bibliotecario segundo de la nacional.» (Academia Española, Diccionario de la lengua castellana, reimpreso de la octava edición publicada en Madrid en 1837, con algunas mejoras, por Don Vicente Salvá, segunda edición, En la librería de D. Vicente Salvá, París 1841, pág. XIX.)
1841 «Madrid… Sr. D. Mariano Tamarit. Sr. D. Francisco Alfonso Chalumeau de Verneuil.» (Calendario manual y guía de forasteros en Madrid, Madrid 1841, pág. 216.)
★ 1849 The geneuphonic grammar o Gramática geneufónica
El 30 de agosto de 1836, en el primer anuncio que Chalumeau publicaba en la prensa de Madrid, informando que “Un funcionario superior, y catedrático de la universidad de París, individuo de la sociedad filológica de Londres, y de las academias nacionales española y de historia &c. &c.”, abriría el inmediato primero de septiembre academia en su habitación, aunque aún no menciona el sistema hamiltoniano, ya se escuda en el método de la anterioridad y se ofrece a enseñar también “lecciones de canto, guitarra, piano, música y composición, con arreglo al método geneufónico.”
Cinco años antes la Imprenta Real había publicado en Madrid, coincidiendo con el establecimiento del Conservatorio Real de Música, La Geneufonía, o generación de la bien-sonancia música, del mariscal de campo José Virués, en sorprendente armonía de fechas: el 14 de noviembre de 1830 el Ministro de Hacienda, Luis López Ballesteros, comunica la Real Orden que aprueba las bases del Conservatorio Real de Música; tres días después, el 17 noviembre, se restituye a José Virués el grado de General de Brigada (que había perdido tras huir a Francia en 1813, como esbirro del francés); ocho días más tarde la Gaceta publica esa orden por la que “Se aprueban las bases del Conservatorio Real de Música de María Cristina”; el sábado 8 de enero de 1831 otra Real orden establece “Que la obra titulada Geneuphonía, escrita por el Mariscal de Campo D. Josef Joaquín de Virués, se dé por texto en el Real Conservatorio de Música”; un día antes del inicio de las lecciones en el nuevo Conservatorio Real de Música. Ese mismo día, asegura Virués en su Prólogo, comenzaba la impresión de La Geneuphonía. No dice que la Imprenta Real ya tenía ese libro entre manos a finales de 1828, pero entonces su autor era un militar degradado aunque favorecido por Fernando VII.
José Virués había publicado en 1824 una Cartilla harmónica, donde aún no había acuñado el término “geneufonía”, aunque en 1828 ya se estaba imprimiendo la geneufonía o principio único de la armonía y contrapunto en la Imprenta Real. Y en 1829-1830 esa obra estaba siendo traducida para ser publicada en Londres, ciudad en la que entonces estaba precisamente asentado Chalumeau. Aquella edición inglesa no llegó a cuajar entonces, aunque la edición madrileña de abril de 1831 va acompañada de la copia de una litografía, ya impresa en Londres, en la que Virués sostiene en la mano un tomo titulado “The Geneuphony or Polytonogamism”… Veinte años después sería el propio Chalumeau, que entonces firmaba Chaluz, quien difundiría en inglés el sistema de Virués, incorporado a su libro The geneuphonic grammar.
«Entre tanto, conocida de los extranjeros la Cartilla, no solo en español, sino traducida en francés por el célebre Núñez-Taboada, concibió alguno de ellos la idea de convertir en objeto mercantil los materiales de la obra elemental de que ella era apenas un brevísimo extracto, y que había yo escrito por desahogo y distracción en los ocios de mi quebrantada salud; y en efecto, enajené de dichos materiales todo lo suficiente para que hayan formado con ellos una obra que, con el mismo título de Geneuphonía, se imprime actualmente en las principales capitales de Europa, a un tiempo en sus respectivas lenguas, por cuenta de los compradores de mi manuscrito. Estas ediciones extranjeras, por efecto sin duda del espíritu mercantil que las ha promovido, y también por la mayor importancia que la ociosa curiosidad y el lujo filosófico dan fuera de España a toda teoría nueva, sea cual fuese su cuestión u objeto, salen (según las muestras que he recibido de la edición de Londres) tan brillantes de prensa, grabado y papel, que me habían hecho desistir del intento y derecho que me reservé de hacer por mí mismo una edición española igual a las extranjeras; no porque no pudiera hacerse, supuesto que la munificencia del Rey nuestro Señor, que protege cuanto pertenece a los progresos y gloria de nuestras artes y literatura, mandó hacer y costear por su Real Imprenta la impresión de la Geneuphonía, ni tampoco porque cedamos en prensas, buriles y papel a los extranjeros, sino únicamente porque el precio de la obra resultaría exorbitante para el estudio y uso común, que es su verdadera importancia, renunciando yo, como renuncio, a los fines de lucro y gloria, porque del primero me tiene libre de necesidad la liberalidad del Rey nuestro Señor, y de la segunda el conocimiento de sus perjuicios mientras no es póstuma.» (Prólogo a la edición de 1831, pág. IV.)

En Londres, a 22 de noviembre de 1849, firma “Alphonso Chaluz de Vernevil” la dedicatoria que hace al Príncipe Alberto de un libro de xxxii+502 páginas, cuya introducción (páginas xv-xxix) va firmada en Londres con fecha 2 de mayo de 1849 (otro Dos de Mayo, veintiocho años después de aquel 2 de mayo de 1821 en el que Chalumeau dirigía su primera carta a la Academia Española, al enviar los dos tomos de su Grammaire Espagnole).
The geneuphonic grammar es el título que figura en la anterportada del libro (impreso en Londres en 1850 por Joseph Mallett, “59, Wardour Street, Soho”), título tanto de la parte escrita por Chaluz como del conjunto de la obra, que incorpora su entremezclada versión inglesa de lo escrito por Virués en español. La portada dice: “An original and condensed grammar of harmony, counterpoint, and musical composition; on the generation of euphony reduced to natural truth; preceded by The elements of Music: by the late General J. J. de Virués y Spínola […] and F. T. A. Chaluz de Vernevil, A. M. […] respectfully dedicated, by permission, to his royal highness The Prince Albert. London: […] MDCCCL.”
“General J. J. de Virués y Spínola” es presentado como: “Knight of the orders of St. John and Charles III; commander of the order of Calatrava; Great Cross of Isabel the Catholic; F. R. S. of St. Ferdinand, &c. &c. &c.”
“F. T. A. Chaluz de Vernevil, A. M.” se autopresenta así en esa portada: “Knight of the orders of St. John and Charles III; F. R. S. of Spain, F. S. A. of France, F. R. S. of History; lately inspector of the studies in the University or Paris; Director of the National Hamiltonian College of the University of Madrid, &c. &c.”.
Se completa la portada con la enumeración de los nueve libreros londinenses que colaboran en la edición: “London: Longman, Brown, Green, and Longman, Paternoster Row; Cramer, Beale, and Chappell, 201, Regent Street; R. Cocks and Co. Musicsellers to Her Majesty, 6, New Burlington Street; Jeffs, Brothers, 15, Burlington Arcade; Mrs. Chappell, New Bond St.; Lonsdale, Old Bond St.; Boosey, Holles St.; Addison, Regent Street; and D'Almaine and Co. Soho Square. MDCCCL.”
De hecho, como ya hemos dicho, esta edición de 1831 en la Imprenta Real lleva una lámina, copiada y estampada por la Real Litografía de Madrid, de la ya realizada en Londres por el famoso litógrafo Charles Hullmandel, dibujada por William Sharp, en la que Virués tiene entre sus manos un libro que lleva por título “The Geneuphony or Polytonogamism”, lo que prueba que, por esos años en los que Chalumeau circulaba por Londres, estaba en marcha ya esa versión de Virués al inglés. (Recuérdese que en Principaux ouvrages de F. T. A. Ch. de Verneuil de Beaulieu se decía que estaba en prensa “Adaman… 3 vol. grand in-18, ornés du Portrait de l'Auteur.” No hemos encontrado esta obra, si es que llegó a imprimirse, pero pudiera ser que alguna litografía no identificada que conserve algún archivo británico represente la jeta de Chaluz olim Chalumeau.)
En la introducción que firma Chaluz en 1849, impresa en 1850, puede leerse en inglés (vertido aquí a la lengua de forma mecánica):
«El autor de la Geneufonía, el ilustre J. J. de Virués y Spinola, no menos conspicuo como diplomático que como general, como poeta que como hombre erudito, uno de los más grandes metafísicos de España [one of the greatest metaphysicians of Spain] y sobre cuya prematura tumba sus amigos y admiradores han derramado durante ocho años muchas lágrimas, encontró, después de veinte años de investigación casi incesante, ese único hecho del que dependen todos los demás. Probablemente no deje de ser interesante y placentero para nuestro lector leer aquí algunos extractos de las propias afirmaciones de este gran hombre, tal como se encuentran en su Discurso Preliminar, incluido como introducción a la Geneufonía. Dice así: […] (pág. xxii.)
Este autor erudito, en su Geneufonía, reveló y desveló el verdadero y secreto origen de la naturaleza, que produce, constituye y regula espontáneamente la armonía. De la Geneufonía, de las notas manuscritas y las adiciones marginales escritas por el propio General, he extraído la doctrina fundamental en la que se fundamenta la obra que ahora ofrezco al público británico. Ese secreto de la naturaleza, descubierto por el General de Virués, se convirtió en el único principio al que redujo todas las leyes conocidas de la música, y sobre el cual erigió un sistema tan bien digerido y coordinado en todos sus aspectos, que no admite contradicciones, excepciones ni licencias; que no se le puede encontrar la menor falla. La falta de un principio único del cual el alumno pudiera deducir y extraer todas las reglas necesarias, y al cual pudiera recurrir como guía infalible en casos imprevistos, fue la verdadera causa de que la mayoría de las obras de los autores antes mencionados fueran tan voluminosas y mucho más difíciles de entender y fijar en la mente, ya que sólo hablan a la memoria. Buhter, Richter y algunos otros recomiendan que el alumno prolongue el estudio de dicha lección durante seis meses y el de otra durante un año entero. Por lo tanto, hasta la fecha se ha intentado enseñar armonía y contrapunto de la misma manera que se intentaría enseñar la multiplicación aritmética mediante un grueso infolio de cálculos predefinidos. En este estado de la ciencia musical, varios autores, entre aquellos cuyos nombres inician esta Introducción, no dudaron en prohibir seriamente todo tipo de innovaciones; pero es evidente que una idea tan errónea solo podía surgir de la niebla de la ambigüedad. El principio se ha confundido con las reglas. El principio es la eufonía, y la eufonía es lo que es agradable al oído, como la fragancia es lo que es agradable al olfato; en otras palabras, precadencia y cadencia. ¡Ay del desafortunado que se atreva a infringir esta ley! Sin embargo, esta ley no es una regla. Toda regla inventada sin una comprensión perfecta del principio fundamental puede ser inaplicable en diversos casos, porque no podría haberse establecido excepto para la consecución de un fin que no resulta de este principio. Esto se prueba, entre otros sistemas, por el de la resonancia y el bajo continuo, que, en el siglo pasado, se demostró matemáticamente tan falso como sería, poéticamente, absurdo decir que la rima es la productora de la poesía. Tales sistemas deben necesariamente dar lugar a licencias. Una ley universal no admite ninguna. Ahora bien, la ley de la geneufonía o politonogamismo es universal.
El principio fundamental del gran armonista, el Sr. Catel, cuya obra se adopta para la enseñanza de la armonía y el contrapunto en la mayoría de los conservatorios europeos, es que toda disonancia es el retardo de la consonancia en la que se resuelve por sí misma. De este principio simple y correcto, extrae una consecuencia incorrecta, ya que divide la armonía en dos tipos: simple y compuesta. La Geneufonía ha demostrado que no existe armonía compuesta; y no puede existir.
El Politonogamismo, o la Geneufonía, presenta un sistema completamente novedoso, un método totalmente diferente a cualquier otro seguido hasta la fecha: abre un camino inexplorado y un nuevo mundo musical irrumpe ante nuestra vista. El autor de la presente Gramática Geneufónica, quien escribe esta Introducción bajo su firma, confía en que esta nueva teoría reemplazará a todas las demás; y considera la inmensa pila de teorías antiguas como un montón inútil. Toda la nomenclatura de acordes, intervalos, inversiones, mutaciones y sustituciones; todas esas evoluciones de armonía y cadencias, toda esa diversidad de relaciones, movimientos, transformaciones, temperamentos, &c., no son más que distinciones y clasificaciones vanas y superfluas. Esta Babel de confusión, esta multitud de reglas, esta masa de combinaciones intrincadas y cambiantes se ha deteriorado, derribado y superado. Unas pocas páginas bastarán para elevar al principiante, de joven estudiante, a maestro de la armonía.
El politonogamismo se presenta en esta obra como una simple hipótesis; pero, de hecho, como una hipótesis que lo explica todo en la música, que revela todo aquello que los demás sistemas no han podido descifrar hasta ahora, que define y aclara todo aquello que estos últimos dejaron vago y oscuro, y, finalmente, que suple todo lo que los eminentes profesores y filósofos consideran insuficiente; al mismo tiempo, no destruye ni contradice ningún hecho aprobado por el oído ni consagrado por las antiguas reglas. Dejará a todas las teorías antiguas a una distancia inconmensurable y, finalmente, las desterrará de las regiones de la armonía. Si bien no comunica el talento que produce melodías emocionantes, al menos impartirá el conocimiento que acumula acordes con propiedad, lo que forma a un buen maestro armonista; convierte a sus poseedores en jueces ilustrados de las obras más alabadas y les permite escribir fácilmente, bajo cualquier melodía, una partitura completa, correcta y armoniosa. Nadie puede inventar nuevas melodías sin ese genio con el que Dios dota a unos pocos; este volumen otorgará a todos el arte de armonizarlas bellamente.» (págs. xxiv-xxvi.)
Y así termina Chaluz –Chalumeau en otro tiempo llamado– (vertido también del inglés) su Introducción a este su libro de 1850:
«Con esta última frase pensé concluir esta Introducción, cuya parte anterior fue redactada antes de escribir la página 221 de este volumen, en la que eché un vistazo retrospectivo a la contribución de cada uno de los dos autores a su formación. Ahora que la obra está completa, plenamente consciente de la inferioridad de mi contribución, tanto en cantidad como en calidad, me avergonzaría de aprovechar la profundamente lamentada circunstancia de que mi ilustre Amigo y Maestro descanse en la tumba, o mejor dicho, sea coronado con honor inmortal, para que el mundo musical crea (suponiendo que la Gramática Geneufónica merezca y obtenga aceptación universal) que tengo, en su producción, una participación igual a la suya. ¡Lejos de mí albergar semejante pensamiento! Siento que, de haber actuado así con un amigo vivo, habría sido culpable; con uno fallecido, criminal. Además, cuando utilizo recursos prestados, no suelo ocultarlos, ni en filología ni en literatura, ni mucho menos en música. Me avergonzaría adornarme con plumas de pavo real; y al dar al César lo que es del César, no se hace sino justicia. Por lo tanto, para completar la distribución iniciada al pie de la página 221 antes mencionada, creo que lo más honorable es señalar con franqueza lo que, en el presente volumen, pertenece al autor de la Geneufonía, el General de Virués, y lo que le ha añadido el humilde autor de la presente obra. Este último, además de los Elementos y los Prolegómenos, ha escrito íntegramente los capítulos III, IV y XXXIV del primer Tratado; y los XI, XII y XIII del segundo. Los capítulos V, VII, VIII, IX, XVIII, XX, XXVIII, XXIX y XXXIII del Tratado Práctico; y los capítulos I, II, V, VII, VIII, IX, X y XIV del Tratado Teórico; corresponden por igual a la composición y el estilo de ambos [are the composition and the style of both equally]. Todos los capítulos restantes de ambos Tratados son obra exclusiva del primero.
El último deber que debe cumplirse en este prefacio es advertir al lector que, cuando haya estudiado el § 40 del Capítulo VIII, página 135, la Regla de Oro y el Contrapunto Sincopado en el Capítulo X y siguientes, desde la página 151 a 202, hará bien en comparar su traslación a la escritura musical de los ejemplos dados con letras, con esos mismos ejemplos que encontrará en el Capítulo IX del Tratado Teórico.
Debo añadir que los desarrollos dados gradualmente a la actual Gramática Geneufónica han dejado sin efecto la promesa hecha en la página 205: el cumplimiento de tal promesa sería completamente inútil para la ciencia musical, así como para sus profesores y estudiantes.
Finalmente, digo, respecto a la solicitud dirigida respetuosamente, en la página 279, a los maestros y a los eruditos en general, que cualquier comunicación privada con la que consideren oportuno honrarme llegará sin problemas a mis manos, si la dirigen a mí a través de los señores Longman y compañía, o de los señores Cramer, Beale y Chappell. Me permito, sin embargo, la esperanza de encontrar en tales comunicaciones, al menos en lo que respecta al descubridor de la teoría geneufónica, la expresión de una admiración empática hacia su ingenio, su talento y su genio. En cuanto a la humilde labor del abajo firmante, solo solicita el favor de palabras de indulgencia y aliento, la única recompensa a la que aspira por sus incansables esfuerzos tanto para acortar como para facilitar la adquisición del conocimiento indispensable, no solo para crear melodías o componer armonizaciones correctas, sino también para disfrutar mejor de los inefables placeres que prodigan al mundo civilizado la más impresionante y abrumadora de las bellas artes. A. CHALUZ DE VERNEVIL. Londres: 2 de mayo de 1849.» (págs. xxvii-xxix.)
De manera que, desaparecido el “Barón de Beaulieu” diez años antes por Madrid tras la fiebre hamiltoniana, reaparece como “Chaluz de Vernevil” por Londres en 1849, veinte años después de su posible intervención en aquellos primeros intentos de edición en inglés de la Geneufonía de Virués… Sin duda se podrán ir engarzando nuevas reliquias y relatos, que hasta sorprendan entre tantos tiempos de silencio. Por ejemplo, ¿tuvo algo que ver Chalumeau, o no, con estos vestigios geneufónicos?:
1836 «Shortly will be published, the GENEUPHONY, a NEW MUSICAL THEORY and Complete COURSE of HARMONY, in three parts. By Don José Joaquín de Virués y Espinola, Member of the Royal Academy of St. Ferdinand, of the Philharmonic Academy of Bologna (Class of the Master Composers), &c. To which are added numerous observations, examples, commentary, notes, and explanations. By J. P. LE CAMUS, Professor of Singing and Piano-forte, Classical and Dramatic Composer, and Member of the Athenaeum of Arts at Paris, &am;c. Published by A. Richter & Co. 30, Soho Square.» (Foreign Quarterly Review, Londres, january 1836, n.º 32, p. 18.)
1849 «third day's sale. Wednesday, February 21st, 1849. At one o'clock most punctually. […] Theoretical and historial works, antiquarian and ecclesiastyical music, &c. […] 555 Le Camus Geneuphony (the proof sheets), and others.» (Catalogue of an extesnvie, rare and valuable Musical Library… which will be sold by auction, by Messrs. Puttick and Simpson, successors to Mr. Fletcher, at their Great Room, 191, Piccadilly, On Monday, February 19th, 1849, and two followind days, Londres 1849, pág. 26.)
1850 «See, Erin, a Vessel is Sailing. Written and composed by F. T. A. Chaluz de Vernevil. English words by Lionel Seymour. Neither original, nor pretty, nor anything but commonplace.» (The Literary Gazette, and Journal of the Belles Lettres, Arts, Sceicnes, &c., London, saturday, may 25, 1850, nº 1740, pág. 364.)
❦
1859 «He leído las poéticas de Aristocles, Horacio, Boileau, Juan de la Cueva, Renjifo, Luzán, Masdeu, Martínez de la Rosa, &c., i su lectura ha sido quizá el mejor estímulo que he tenido para este trabajo; pues en las mejores poéticas españolas que han llegado a mis manos, la de Masdeu i la de Martínez de la Rosa, la parte que trata de la métrica, carece de todo sistema, i me parece que poco puede enseñar sobre la correcta estructura de la versificación. Otro tanto diré de algunos trataditos de métrica como los de los señores Chalumeau de Verneuil i Vicente Salvá en cuyos ejemplos, advierto defectos gravísimos, sin que los dichos señores se den por entendidos de ellos; i en cuya doctrina noto oscuridad profunda i poquísima sustancia.» (Manuel María Madiedo [1815-1888], Poesías de Manuel María Madiedo, precedidas de un tratado de métrica, Bogotá 1859, pág. 115.)
Un soplapollas, el individuo A161, bajo su advocación de “Marqués de Molins”, que en 1870 se entretuvo en asignar retrospectivamente qué culos académicos habrían reposado sobre cada teórica silla, lo que requirió cierto artificio para ir adjudicando por antigüedad cada nombre a las sucesivas vacantes de unos asientos abstractos que bautizó con una letra, mayúscula o minúscula, al glosar a su predecesor A147 se atreve a manchar, cincuenta años después, el nombre de Chalumeau, inventando en su enfermiza insidia que fue nombrado académico honorario cuando la “reacción absolutista del 23”, dice esa mierdecilla de marqués, siendo así que Chalumeau fue elevado a tal supuesto honor en 1821, pleno trienio liberal:
1870 «SILLA F.7 D. José Musso y Valiente. Era cuando murió Caicedo, la época de mayor abandono de la Academia; las vacantes, pues, se acumulaban, sin que hubiera pretendiente alguno. Las juntas, que tres o cuatro académicos celebraban, se empleaban en leer desatinos y proyectos, y jerigonzas de cierto aventurero, Mr. Chalumeau de Verneuil, francés de nación, petardista de oficio, que en medio de la reacción absolutista del 23 se había encaramado hasta los bancos de la Academia. ¡Oh mengua!» (Memorias de la Academia Española, Madrid 1870, tomo I, págs. 80-81.)
Alberto Hernando García-Cervigón [profesor de la Universidad Rey Juan Carlos que protagonizó en 2024 un desagradable asunto –ver El Debate, 17 noviembre 2024–, cuando la editorial madrileña Dykinson procedió a retirar de su catálogo una obra por él firmada en 2004, tras reconocer la editorial el plagio que había realizado en más de quince páginas de una obra del escritor francés Claude Cymerman, “con total falta de honradez”, como denunció el plagiado en su reclamación a la editorial] publicó en 2020 un artículo académico en el que ofrece un análisis de las teorías gramaticales con las que estaría operando Chalumeau en su traducción de 1821 tan ampliamente anotada y comentada, artículo que concluye:
2020 «Una de las claves fundamentales de la Grammaire espagnole (1821), auténtica gramática de autoridades que presenta una descripción de la lengua que supera considerablemente a la de los tratados compuestos en nuestra tradición anterior, reside en el hecho de haber logrado integrar con admirable destreza el texto de la GRAE (1796) y las doctrinas más representativas de la gramática general, la ideología y la gramática escolar francesas. La obra, además de en nuestro país, donde se tuvo en cuenta en el proceso de reforma de la que sería la nueva edición de la Gramática académica (1854), tuvo una considerable repercusión en el extranjero, donde contribuyó fehacientemente al reconocimiento y la adecuada ponderación de los avances que se estaban produciendo en la ciencia española del momento.» (Alberto Hernando García-Cervigón, “Chalumeau de Verneuil y la GRAE (1796)”, Revista de Filología Española, julio-diciembre 2020:389-418.)
★ Sobre Alfonso Chalumeau de Verneuil (a) Barón de Beaulieu
1836 Uno que ha presenciado la enseñanza [Chalumeau o a su dictado], “Institución Hamiltoniana”, Eco del Comercio, Madrid, 26 diciembre 1836.
1837 Alfonso Chalumeau, “Verdades y desengaños. Lenguas extranjeras” (Gaceta de Madrid, 4 noviembre 1837.)
1838 “Los últimos engañados discípulos de la Institución Hamiltoniana…” (Diario de Madrid, 19 marzo 1838, pág. 3.)
“Contestación a la diatriba contra la Institución Hamiltoniana y su Director” (Diario de Madrid, 22 marzo 1838, suplemento.)
Reglamento del Colegio Nacional Hamiltoniano, Madrid 1838, 12 páginas.
Reglamento interior del Colegio Español Hamiltoniano, Madrid 1838, 12 páginas.
Discursos pronunciados en la solemne inauguración del Colegio Español Hamiltoniano, Madrid 1838, 16 páginas.