Filosofía en español 
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Sociedad de las Naciones · Instituto Internacional de Cooperación Intelectual

El cinematógrafo en la vida internacional

Note

Le développement remarquable et parfois imprévu des nouveaux moyens de diffusion mécanique des connaissances et de la pensée: cinéma, radio, phonographe, pose depuis deux ans environ des problèmes d'une extrême acuité, dont s'occupe tout particulièrement l'Organisation de Coopération intellectuelle. Ce sont d'abord des problèmes éducatifs qui portent sur l'utilisation rationnelle de ces nouvelles méthodes scientifiques à l'école, à l'université, et peut-être surtout, dans l'éducation des adultes, dans l'utilisation des loisirs ouvriers; une autre série de problèmes, d'une importance au moins égale et de caractère juridique se pose: nouvelle adaptation des droits de reproduction par exemple et surtout réglementation entièrement nouvelle de la radiodiffusion, nationalement et internationalement, en vue, d'une part, d'éviter les provocations, fausses nouvelles, incitations à la haine que ce moyen de suggestion particulièrement puissant peut amener; d'autre part, méthodes permettant de tourner la puissance radiophonique vers la bonne entente des peuples et la paix. Sur ces deux derniers points, un projet de convention, on le sait, a été établi par l'Institut International de Coopération intellectuelle qui, transmis par le Secrétariat général de la Société des Nations, ese actuellement soumis à l'agrément des Gouvernements.

Cependant, aussi étonnant qu'il y paraisse, fort peu de chose a été fait jusqu'ici, sauf dans le domaine éducatif, pour le rapprochement des esprits par le cinéma. Il est inutile de répéter ici ce que chacun sait: à savoir que la puissance de suggestion des images animées est l'une des plus stables et des plus pénétrantes qui soient. Les déclenchements de passions que peut provoquer la vue de certains événements, dans les “Actualités”, apparaissent même comme plus spontanément collectifs que ceux provoqués par un discours: l'image est bien moins que la parole déformée et diversifiée par le degré de culture et la “tournure d'esprit” de chacun. De plus le contenu d'une image est peu modifie par la mémoire et se représente pendant longtemps à l'esprit comme une réalité objective, indiscutable; on peut dire que c'est le contraire qui se passe pour les paroles: les phrases qui ont composé le discours sont très rapidement oubliées et il ne reste qu'un résidu affectif, une “impression d'ensemble” nettement subjective.

Aussi bien, l'initiative prise par l'Institut international du cinématographe éducatif de Rome –dont nous avons à maintes reprises, dans ce Bulletin, relaté l'œuvre persévérante et pleine de promesses– en réunissant un Congrès international du cinématographe d'enseignement et d'éducation, est-elle extrêmement heureuse.

Nota

El notable y a veces imprevisto desarrollo de los nuevos medios de difusión mecánica del conocimiento y del pensamiento: cinema, radio, fonógrafo, plantea desde hace dos años problemas de extrema gravedad, que conciernen especialmente a la Organización de Cooperación Intelectual. Son principalmente los problemas relacionados con el uso racional de estos nuevos métodos científicos en la escuela, en la universidad y, quizá sobre todo, en la educación de adultos, utilizados en el ocio de los trabajadores; otra serie de problemas, de importancia por lo menos igual y de naturaleza jurídica: ajustes nuevos de los derechos de reproducción, por ejemplo, y sobre todo reglamentación totalmente nueva de la radiodifusión, nacional e internacionalmente, para evitar de una parte las provocaciones, noticias falsas, incitaciones al odio que estos medios de sugestión particularmente poderosos puede suponer; y de la otra, métodos que permitan dirigir el poder radiofónico hacia el buen entendimiento de los pueblos y la paz. Sobre estos dos últimos puntos, sabemos que se ha elaborado un proyecto de convención, por el Instituto Internacional de Cooperación Intelectual, que, transmitido por la Secretaría General de la Sociedad de las Naciones, está sometido actualmente a la aprobación de los Gobiernos.

Sin embargo, por sorprendente que parezca, se ha hecho muy poco hasta ahora, salvo en el campo educativo, para la conciliación de los espíritus a través del cinema. Es inútil repetir aquí lo que todos saben: que el poder de sugestión de las imágenes animadas es uno de los más estables y penetrantes. Los desencadenantes de pasiones que pueden provocarse mediante la visión de ciertos acontecimientos, en las “Noticias”, aparecen incluso como más espontáneamente colectivos que los provocados por un discurso: la imagen supone menos que un discurso distorsionado y diversificado por el nivel de cultura y la “perspectiva espiritual” de cada cual. Además, el contenido de una imagen se modifica poco por la memoria y durante mucho tiempo se representa al espíritu como una realidad objetiva, indiscutible; se puede decir que es lo contrario a lo que sucede con las palabras: las frases que componen el discurso se olvidan rápidamente y solo queda un residuo emocional, una “impresión de conjunto” claramente subjetiva.

Asimismo es extremadamente complaciente la iniciativa adoptada por el Instituto Internacional de Cinematografía Educativa de Roma –de la que ofrecemos muestras, en este Boletín, de su trabajo perseverante y prometedor– de reunir un Congreso Internacional del Cinematógrafo en la Enseñanza y la Educación.

 

On jugera de l'importance de ces assises qui ont réuni à Rome, du 19 au 25 Avril, les représentants de quarante nations, par le compte rendu analytique qui figure plus loin page 154. A l'intention de ce Congrès qui comble de la façon la plus efficace une véritable lacune dans l'organisation de la vie internationale, l'Institut de Coopération intellectuelle a préparé plusieurs notes, sur des sujets de son ressort, dont on trouvera le texte dans ce fascicule.

Le brillant succès remporté par ces fructueux débats organisés avec tact et méthode par M. DE FEO, est un encouragement de grande valeur à poursuivre l'œuvre de coopération intellectuelle internationale à une époque où des influences contraires voudraient, dans certains cas, dominer.

Cette solidarité nécessaire est reconnue avec une grande fermeté par d'autres organisations internationales; citons les déclarations très nettes à ce propos des organisations internationales d'étudiants au cours de leur récente session à Genève, dont on trouvera le compte rendu plus loin, page 159.

De telles marques d'intérêt spontané dans des cercles très divers prouvent que le travail technique poursuivi par les institutions intellectuelles de la Société des Nations, parfois obscurément, provoque maintenant au grand jour des manifestations de plus en plus larges en faveur de la collaboration internationale dans tous les domaines de l'esprit.

Se apreciará la importancia de esta reunión, que reunió en Roma del 19 al 25 de abril a representantes de cuarenta naciones, por el informe analítico que aparece en la página 154. En línea con este Congreso, que cubre de la manera más eficaz un vacío importante en la organización de la vida internacional, el Instituto de Cooperación Intelectual ha preparado varias notas, sobre temas de su competencia, cuyos textos se encuentran en este fascículo.

El éxito brillante de estos fructíferos debates organizados con tacto y método por el Sr. DE FEO, supone un estímulo valioso para continuar la obra de la cooperación intelectual internacional en tiempos donde las influencias contrarias quisieran, en algunos casos, dominar.

Esta solidaridad necesaria es reconocida con gran firmeza por otras organizaciones internacionales; mencionemos las declaraciones muy claras sobre este asunto de las organizaciones internacionales de estudiantes durante su reciente sesión en Ginebra, cuyo informe se ofrece en la página 159.

Estas señales de interés espontáneo en círculos muy diversos demuestran que el trabajo técnico de las instituciones intelectuales de la Sociedad de las Naciones, a veces oscuramente, está poniendo de relieve manifestaciones cada vez más amplias de colaboración internacional en todos los campos del espíritu.


Activité de l'Organisation

Le Congrès International du Cinématographe Éducatif

Ainsi qu'il a été dit plus haut, dans la Nota, le Congrès international du cinématographe éducatif s'est tenu à Rome du 19 au 25 avril avec un plein succès.

On trouvera ici, dans l'ordre : 1) une note de l'Institut international de Coopération intellectuelle sur Le cinéma et la vie internationale; 2) la résolution générale adoptée par le Congrès, à la suite, notamment, de la lecture de cette note; 3) les autres notes, de caractère technique, préparées par l'Institut de Paris à l'intention de la première et de la troisième section du Congrès; 4) un compte rendu analytique de l'ensemble des travaux du Congrès, accompagné d'un résumé des principales résolutions adoptées.

Actividad de la Organización

El Congreso Internacional del Cinematógrafo Educativo

Como se ha dicho más arriba, en la Nota, el Congreso Internacional del Cinematógrafo Educativo se celebró en Roma del 19 al 25 de abril con gran éxito.

Se encontrará aquí, en este orden: 1) una nota del Instituto Internacional de Cooperación Intelectual sobre El cinema y la vida internacional; 2) la resolución general adoptada por el Congreso, a partir, en particular, de la lectura de esta nota; 3) otras notas, de carácter técnico, preparadas por el Instituto de París para la primera y tercera sección del Congreso; 4) un informe analítico del conjunto de los trabajos del Congreso, junto con un resumen de las principales resoluciones adoptadas.


Le cinéma et la vie internationale

Note de l'Institut international de Coopération intellectuelle

1) Le cinématographe dans la coopération intellectuelle.

Il était naturel que la Coopération intellectuelle se préoccupât d'utiliser les moyens de diffusion nouveaux: la presse, la radiophonie, le cinématographe. Elle trouve en eux, semble-t-il, autant d'auxiliaires d'une puissance illimitée pour faciliter le rapprochement des esprits, assurer une meilleure connaissance mutuelle des peuples, répandre cette large connaissance du mondé qui doit être à la base de toute entente internationale.

Il était naturel aussi qu'on songeât, avant tout, à l'enseignement. Le problème de la paix tout entier semble si souvent se ramener à la formation des esprits que cette préoccupation doit toujours se retrouver au premier plan; et on devait en arriver, dépassant ce souci d'une meilleure préparation de la jeunesse à ses devoirs nationaux et internationaux, à pousser le même effort de modernisation vers l'enseignement des adultes, l'éducation postscolaire, l'enseignement populaire, l'utilisation des loisirs ouvriers. Il est inutile d'insister, pour le cinématographe, sur cette vaste activité qui fait l'objet des débats dans deux sections du Congrès de Rome et à laquelle est d'ailleurs consacrée l'œuvre tout entière de l'Institut international du Cinématographe éducatif.

Mais d'autres possibilités d'utiliser, d'une manière générale, les grands moyens de diffusion et le cinématographe en particulier, s'ouvrent à la coopération intellectuelle; elles posent autant de problèmes spéciaux, aux solutions riches de promesses, si une véritable collaboration internationale peut s'établir, si des principes d'organisation, des méthodes d'échanges et de division du travail sont reconnus et appliqués. Cela suppose aussi l'examen d'un certain nombre de difficultés d'ordre juridique, administratif, économique même, qui demandent à être étudiées, qui ne disparaîtront que pair l'application graduelle d'un plan, d'un programme de coopération.

El cinema y la vida internacional

Nota del Instituto Internacional de Cooperación Intelectual

1) El cinematógrafo en la cooperación intelectual.

Era natural que la Cooperación Intelectual se preocupara por utilizar los nuevos medios de difusión: la prensa, la radiofonía, el cinematógrafo. Encuentra en ellos, tal parece, otros tantos auxiliares de poder ilimitado para facilitar la conciliación de los espíritus, para asegurar un mejor conocimiento mutuo de los pueblos, para difundir este amplio conocimiento del mundo que debe ser la base de todo entendimiento internacional.

Era natural también pensar, ante todo, en la enseñanza. El problema de la paz en su conjunto parece tan reducido a la formación de los espíritus que esta preocupación siempre debe estar en primer plano; y es necesario ir más allá en este afán para lograr una mejor preparación de los jóvenes en sus deberes nacionales e internacionales, para impulsar el mismo esfuerzo de modernización en la educación de adultos, la educación post-escolar, la educación popular, el aprovechamiento del ocio de los trabajadores. Es inútil insistir, para el cinematógrafo, respecto las propuestas objeto de debate en dos secciones del Congreso de Roma y a las que dedica todo su trabajo el Instituto Internacional del Cinematógrafo Educativo.

Pero estas otras posibilidades que se presentan a la cooperación intelectual de utilizar los grandes medios de difusión, en general, y el cinematógrafo en particular; plantean tanto problemas especiales como soluciones ricas en compromisos, si se logra establecer una verdadera colaboración internacional, si se reconocen y aplican los principios de organización, los métodos de intercambio y la división del trabajo. Lo que implica también el examen de cierto número de dificultades jurídicas, administrativas e incluso económicas, que deben estudiarse, y que sólo desaparecerán tras la aplicación gradual de un plan, de un programa de cooperación.

 

S'il apparaît, en effet, naturel de songer avant tout aux divers moyens que le progrès des sciences a mis à la disposition de l'homme comme à autant de causes nouvelles de rapprochement, il ne faut pas oublier que la facilité de contacts plus rapides provoque des réactions de défense et crée des problèmes nouveaux que seule une politique d'ensemble, des décisions prises après études et débats en commun, peuvent faire disparaître. On ne saurait méconnaître que l'interdépendance croissante des peuples, la facilité qui leur est offerte aujourd'hui d'échanger, non seulement de pays à pays, mais de continent à continent, les produits les plus divers, a compliqué grandement le problème des relations économiques; si les nations sentent avec plus de force et comprennent à l'évidence l'entrelacement de leurs intérêts, elles ont –en revanche– été amenées, à tort ou à raison, à se protéger contre les diverses conséquences de cette nouvelle situation mondiale.

Il serait paradoxal que ces réactions automatiques vinssent à se produire aussi dans le domaine de la pensée et que, soit pour des intérêts matériels, soit pour des raisons politiques, soit même, plus simplement encore, par défaut d'organisation, des habitudes d'isolement prissent corps dans l'ordre spirituel. L'œuvre de coopération intellectuelle tend précisément à faire profiter toutes les nations de l'immense effort de création, de découverte, de progrès qui se poursuit quotidiennement dans l'univers; elle cherche à généraliser la règle d'entr'aide qui a toujours été celle des science et de la recherche, dominées, dans toute leur histoire par le plus large esprit dé coopération continue; elle voudrait provoquer dans tous les domaines qui l'intéressent des échanges et des comparaisons qui sont, pour la connaissance, une source certaine d'enrichissement.

Ces idées directrices s'appliquent au domaine du cinématographe aussi bien que des autres activités intellectuelles et, dans le plan d'ensemble de son travail, il est indéniable que la Société des Nations doive se proposer de résoudre ce que l'on peut appeler les questions internationales posées par l'emploi du cinématographe.

Si nous essayons de les définir, nous nous apercevrons qu'elles rentrent dans trois catégories principales de préoccupations qui se sont imposées, sur d'autres terrains aussi, à tous ceux qui se consacrent au rapprochement des esprits:

Si parece natural, en efecto, pensar ante todo en los diversos medios que el progreso de las ciencias ha puesto a disposición del hombre, así como en los nuevos modos de acercamiento, no debe olvidarse que la facilidad de los contactos más rápidos provoca reacciones defensivas y suscita nuevos problemas que solo pueden resolverse adoptando una política conjunta, con decisiones adoptadas tras estudios y debates en común. No se puede ignorar que la creciente interdependencia de los pueblos, la facilidad con la que ahora se pueden intercambiar los productos más diversos, no solo de un país a otro, sino de un continente a otro, ha complicado enormemente el asunto de las relaciones económicas; si las naciones se sienten más fuertes y entienden claramente el entrelazamiento de sus intereses, están –por contra– siendo llevadas, con razón o sin ella, a protegerse frente a las diversas consecuencias de esta nueva situación mundial.

Sería paradójico que estas reacciones automáticas viniesen a trasladarse también al campo del pensamiento, y que sea por intereses materiales, por razones políticas o, simplemente, por falta de organización, tomaran cuerpo prácticas de aislamiento en el orden espiritual. La obra de la cooperación intelectual tiende precisamente a lograr que todas las naciones se beneficien del inmenso esfuerzo de creación, descubrimiento y progreso que se produce diariamente en el universo; busca generalizar la regla de la ayuda mutua, que siempre ha sido la de la ciencia y la investigación, dominadas a lo largo de su historia por el más amplio espíritu de cooperación continua; desea provocar intercambios y comparaciones en todos los campos que le interesan, que son, para el conocimiento, una fuente cierta de enriquecimiento.

Estas ideas rectoras se aplican tanto al campo del cinematógrafo como a otras actividades intelectuales y, en el esquema general de su trabajo, es innegable que la Sociedad de las Naciones debe proponerse resolver lo que podrían llamarse cuestiones internacionales suscitadas por el uso del cinematógrafo.

Si tratamos de definirlas, veremos que se corresponden con tres categorías principales de preocupaciones que se imponen, también en otros terrenos, a cuantos se consagran al acercamiento de los espíritus:

 

a) Comment faciliter, par le cinématographe, le rapprochement des esprits, la compréhension mutuelle des peuples? Comment utiliser au maximum cet instrument complet de reproduction et de diffusion, les ressources variées qu'il offre, pour répandre des connaissances utiles, élargir le champ d'appréciation du public, lui donner des éléments d'opinion, des moyens de se former un jugement sur la vie générale.

b) Comment éviter que ce moyen de rapprochement soit employé à contre sens, non seulement pour une propagande nuisible, mais par ignorance aussi, par méconnaissance, pour ne citer qu'un exemple, de certaines mentalités ou civilisations étrangères?

Comment éviter les réactions d'isolement si fréquentes aujourd'hui, et qui pourraient amener la fermeture des frontières à des films d'un haut intérêt? Comment établir, pourrait-on dire, une protection intellectuelle, assurant une circulation aussi facile que possible des productions de l'esprit dignes de ce privilège?

c) Comment, enfin, utiliser le mieux possible le cinématographe pour élever le niveau intellectuel du public, développer son goût du beau, l'habituer à apprécier les chefs-d'œuvre de la pensée?

a) ¿Cómo facilitar, por el cinematógrafo, la armonización de los espíritus, la mutua comprensión de los pueblos? Cómo aprovechar al máximo esta herramienta completa de reproducción y difusión, los variados recursos que ofrece para difundir conocimientos útiles, ampliar el campo de evaluación del público, darle pruebas de opinión, medios para formarse un juicio sobre la vida en general.

(b) ¿Cómo evitar que este medio de acercamiento sea utilizado en sentido contrario, no solo por propaganda dañina, sino también por ignorancia, por falta de conocimiento, por solo citar un ejemplo, de ciertas mentalidades o civilizaciones extranjeras?

¿Cómo evitar las reacciones de aislamiento tan frecuentes hoy en día, y que podrían llevar al cierre de fronteras a películas de gran interés? ¿Cómo establecer, podría decirse, una protección intelectual, asegurando una circulación lo más fácil posible de las producciones del espíritu dignas de este privilegio?

c) ¿Cómo, finalmente, utilizar lo mejor posible el cinematógrafo para elevar el nivel intelectual del público, desarrollar su gusto por lo bello, acostumbrarlo a apreciar las obras maestras del pensamiento?

 
2) Problèmes internationaux du Cinématographe.

Certains éléments de ces questions se posent pour tous les moyens de diffusion. Ils ont déjà été étudiés par la Société des Nations et son organisation de Coopération intellectuelle: emploi de la radiodiffusion, au service de la paix, la presse comme auxiliaire de l'œuvre d'organisation internationale, rôle intellectuel des émissions radiophoniques et de la presse. Dans le projet de Convention pour le désarmement moral établi l'an dernier, une place spéciale a été faite à cette catégorie de préoccupations; si cet acte est signé, ratifié et mis en vigueur, il demandera aux Gouvernements de ne pas laisser dévier dans un sens contraire aux intérêts de la paix l'usage du microphone ou de l'écran; de s'en servir, au contraire, et d'exiger qu'on s'en serve, dans l'intérêt des relations internationales.

En dehors de ces actions officielles, encore faut-il mentionner de très nombreuses initiatives privées; il ne saurait être question, en effet, de réserver ce champ d'action aux Gouvernements ou à leurs administrations; certains pays sont constitutionnellement organisés de telle manière que ce genre d'initiative ne s'accorde pas facilement avec les attributions gouvernementales, et, dans les états plus centralisés eux-mêmes, on pourrait citer de très nombreux efforts émanant d'entreprises privées, soit directement intéressées à la radiophonie ou au cinéma, soit consacrées à la cause du rapprochement international ou de l'éducation des jeunes. De grands groupements internationaux orientés vers les mêmes préoccupations se donnent aussi à cette tâche. Il est donc superflu de souligner que tout programme d'action en ces matières devrait réserver très largement la part des grandes associations, des groupements d'éducateurs, sans parler, ce qui va de soi, de la collaboration des artiste, des auteurs et des producteurs.

Toutefois les caractéristiques communes à cet ensemble de problèmes que pose l'emploi des moyens de diffusion une fois reconnues, il est évident que le cinéma se présente sous un aspect qui lui est propre. Il faut bien reconnaître tout d'abord que les “questions internationales soulevées par l'emploi du cinématographe” n'ont, pour une large part, pas été aussi étudiées qu'on aurait pu s'y attendre; il semble même que les domaines voisins aient été plus soigneusement explorés. En matière de presse, la Société des Nations, depuis plusieurs années déjà, poursuit une action; elle a collaboré avec les grandes conférences techniques de presse; une série de questions précises relatives aux fausses nouvelles, aux devoirs des journalistes, aux facilités qu'il convient de leur accorder, à divers problèmes connexes, ont fait l'objet de propositions étudiées, débattues, susceptibles de conduire à des mesures concrètes. Le rôle éducatif de la presse, au point de vue public, est la matière d'une enquête de l'Institut international de Coopération intellectuelle –qui a déjà donné lieu à la publication d'un volume– qui a été soumise à la Conférence de presse de Madrid et se poursuit dans les milieux journalistiques.

Pour la radiodiffusion même, qui a plus récemment fait naître des inquiétudes analogues, un projet de convention a été établi par les soins de l'Institut international de Coopération intellectuelle; il est actuellement soumis à l'examen des Gouvernements et il aurait pour effet, s'il était mis en vigueur, de faire édicter un ensemble de prescriptions juridiques ou de mesures pratiques propres à mettre la radiodiffusion, dans la mesure du possible, au service de la bonne entente internationale. Une enquête est en cours sur le “rôle intellectuel de la radiophonie”; des personnalités qualifiées s'y associent dans l'espoir de déterminer les moyens à employer pour que les émissions contribuent au maximum à l'éducation générale des auditeurs. L'Union internationale de Radiodiffusion s'emploie aux mêmes fins. Bref, dans l'un et l'autre cas, on peut dire qu'un programme de travail international existe et que, de plusieurs côtés, les bonnes volontés sont à l'œuvre pour le mener à bien.

Le problème qui se pose est de dresser un programme analogue en matière de cinématographe, en tenant compte des conditions particulières à cette forme d'expression artistique aux possibilités infinies. Toutes sortes d'apports à la collaboration intellectuelle peuvent, en effet, venir du cinématographe et il conviendrait probablement que le Congrès de Rome voulût bien les étudier, sous les principales rubriques suivantes:

2) Problemas internacionales del Cinematógrafo.

Algunas partes de estas cuestiones afectan a todos los medios de difusión. Ya se han estudiado por la Sociedad de las Naciones y su organización de Cooperación Intelectual: el uso de la radiodifusión, al servicio de la paz, la prensa como auxiliar de la obra de la organización internacional, el papel intelectual de las emisiones radiofónicas y de la prensa. En el proyecto de Convención sobre desarme moral adoptado el año pasado, ocupan lugar especial esta clase de preocupaciones; si este documento es firmado, ratificado y puesto en práctica, reclamará a los Gobiernos que no permitan el uso del micrófono o de la pantalla en sentido contrario a los intereses de la paz; utilizándolos, al contrario, y exigiendo que se utilicen, en beneficio de las relaciones internacionales.

Además de estas acciones oficiales, debemos mencionar gran cantidad de iniciativas privadas; no puede plantearse, en efecto, reservar este campo de acción a los gobiernos o sus administraciones; algunos países están constitucionalmente organizados de manera que iniciativas de este tipo no se ajustan fácilmente con las funciones del gobierno, y en los mismos estados más centralizados, se pueden mencionan numerosos esfuerzos surgidos de la iniciativas privadas, estén directamente relacionadas con la radio o el cinema, dedicadas a la causa del acercamiento internacional o a la educación de los jóvenes. Grandes grupos internacionales orientados por estas mismas preocupaciones se dedican también a esta tarea. Por lo tanto, es superfluo subrayar que cualquier programa de acción en estos asuntos deberá contemplar la participación en gran medida de grandes asociaciones, grupos de educadores, sin dejar de mencionar, por supuesto, la colaboración de artistas, autores y productores.

Una vez reconocidas las características comunes del conjunto de problemas suscitados por el uso de los medios de difusión, es obvio que el cinema presenta características que le son propias. Debe reconocerse de cualquier modo que las “cuestiones internacionales planteadas por el uso del cinematógrafo” no han sido, en su mayor parte, tan estudiadas como cabría esperar; incluso parece que los dominios vecinos se han explorado más cuidadosamente. Con respecto a la prensa, la Sociedad de las Naciones, ya desde hace varios años, mantiene una actuación; colabora ​​con las conferencias técnicas importantes de prensa; y ya han sido objeto de propuestas estudiadas y debatidas una serie de asuntos específicos relacionados con las noticias falsas, con los deberes de los periodistas, con las ayudas que deberían recibir y varios asuntos relacionados, que conduzan probablemente a medidas concretas. El papel educativo de la prensa, desde un punto de vista público, es objeto de una investigación del Instituto Internacional de Cooperación Intelectual –que ya ha dado lugar a la publicación de un volumen– que ha sido presentada en la Conferencia de Prensa de Madrid y se sigue en los medios periodísticos.

Para la misma radiodifusión, que recientemente ha suscitado preocupaciones similares, el Instituto Internacional de Cooperación Intelectual ha elaborado un proyecto de convención; actualmente sometido al examen de los Gobiernos y que, de aplicarse, daría lugar a la promulgación de un conjunto de requisitos legales o medidas prácticas destinadas a poner a la radiodifusión, en la medida de lo posible, al servicio del buen entendimiento internacional. Se está realizando una investigación sobre el “papel intelectual de la radio”; personalidades cualificadas se asocian con la esperanza de determinar los medios a utilizar para que las emisiones contribuyan lo más posible a la educación general de la audiencia. La Unión Internacional de Radiodifusión sirve a los mismos fines. En resumen, en ambos casos, se puede decir que existe un programa de trabajo internacional y que, desde varios sectores, los bien intencionados laboran para llevarlo a cabo.

El reto es elaborar un programa similar por lo que hace al cinematógrafo, teniendo en cuenta las condiciones particulares de esta forma de expresión artística de infinitas posibilidades. Todo tipo de contribuciones a la colaboración intelectual pueden venir del cinematógrafo, y probablemente sea apropiado que el Congreso de Roma las estudie bajo los siguientes encabezados principales:

 

a) actualités cinématographiques.

b) films et dessins animés, destinés à faire comprendre les relations internationales.

c) films et dessins propres à développer la connaissance mutuelle des peuples, à faire apprécier par l'étranger leurs créations, la part qu'ils prennent à l'œuvre générale de civilisation, leur rôle dans la vie du monde.

d) films de culture générale et films de haute qualité littéraire, artistique, intellectuelle.

a) noticias cinematográficas..

b) películas y dibujos animados, destinados a hacer entender las relaciones internacionales.

c) películas y dibujos que fomenten el conocimiento mutuo de los pueblos, que permitan apreciar en el extranjero sus creaciones, la parte que representan en la obra general de la civilización, su papel en la vida del mundo.

d) películas de cultura general y películas de alta calidad literaria, artística, intelectual.

 
3) Les conditions de l'action internationale en matière de cinéma.

D'une manière générale, les conditions d'une action internationale apparaissent, en matière de cinématographe, plus favorables et plus complexes à la fois que pour les autres moyens de diffusion. La radiophonie, par exemple, est de plus en plus dirigée par des organisations que contrôlent assez étroitement les Gouvernements; il y a encore des exceptions et aussi des types divers d'organisations; mais, d'une manière générale, il est possible de concevoir une intervention administrative pour l'établissement des programmes de radiophonie et, en conséquence, de jeter les bases d'une entente internationale contresignée par les Gouvernements. Il y a là des éléments de prescriptions délicates peut-être à élaborer, mais simples à concevoir juridiquement, qui peuvent entraîner des négociations complexes, mais ne différant pas des autres tractations analogues entre services officiels. Cette situation favorable n'existe pas pour le cinématographe.

En revanche, des éléments propices à une action concertée apparaissent avec éclat. Depuis longtemps tous ceux qui considèrent comme un des fondements de l'organisation internationale la connaissance réelle et la compréhension intelligente des divers points de vue nationaux ont reconnu l'importance des spectacles où l'élément visuel joue le rôle prépondérant. C'est ainsi qu'on a étudié l'établissement d'un programme international d'action par le théâtre; mais beaucoup des difficultés qui se sont alors présentées, se trouvent automatiquement écartées par le caractère même de la production cinématographique. On peut citer, comme exemple typique de cette simplification du problème par le cinématographe, la question des troupes itinérantes qui ne se pose plus. Celle dés collections internationales de pièces de théâtre est également simplifiée; on peut en dire autant du problème toujours compliqué des traductions. Certes, depuis la généralisation des films parlants, le cinématographe n'est plus entièrement, comme autrefois, un langage international, mais divers procédés techniques, sous titres écrits où commentaires oraux, par exemple, constituent déjà une solution très largement satisfaisante de cette complication.

Le cinématographe, d'autre part, au même titre que les journaux ou la radiophonie, permet d'utiliser au maximum l'actualité, d'intéresser les foules aux réalités les plus vivantes, aux préoccupations de l'heure présente. Il peut, au même titre que les autres moyens de diffusion, conjuguer son action avec celle de la musique, faire plus largement appel que le théâtre à la richesse des impressions visuelles; il dispose de la plus grande variété possible de moyens techniques pour faire comprendre des questions de toutes sortes, grâce aux dessins animés, par exemple, et aux ressources innombrables de la photographie.

Il est vrai qu'il a aussi ses difficultés propres, d'ordre économique notamment; mais les éléments d'une entente n'en demeurent pas moins nombreux et il devrait être facile de les dégager, en examinant successivement les diverses possibilités d'initiatives qui viennent à l'esprit. Le terrain n'est d'ailleurs pas entièrement inexploré; c'est ici le lieu de rappeler que déjà des organisations nationales et même des comités internationaux, se sont préoccupés de ces problèmes, que de nombreux efforts se sont déjà exercés pour provoquer l'édition de films susceptibles de favoriser le rapprochement spirituel ou dé développer le goût public; et que des résultats importants ont déjà été obtenus.

3) Las condiciones de la acción internacional en materia de cinema.

En términos generales, las condiciones para la acción internacional, en materia de cinematógrafo, parecen ser más favorables y más complejas al mismo tiempo que para otros medios de difusión. La radiodifusión, por ejemplo, está dirigida cada vez más por organizaciones que están estrechamente controladas por los Gobiernos; todavía hay excepciones y también varios tipos de organizaciones; pero, en general, es posible concebir una intervención administrativa para el establecimiento de programas de radio y, en consecuencia, sentar las bases de un acuerdo internacional refrendado por los Gobiernos. Hay algunos elementos de regulaciones delicadas que se pueden elaborar, que aunque simples de concebir jurídicamente, pueden entrañar complejas negociaciones, aunque no diferentes de otras transaciones análogas entre servicios oficiales. Esta situación favorable no existe para el cinematógrafo.

En cambio, aparecen con claridad los elementos propicios para una acción concertada. Desde hace tiempo cuantos entienden que una de las bases de la organización internacional estriba en el conocimiento real y la comprensión inteligente de las distintas perspectivas nacionales han reconocido la importancia de los espectáculos en los que tiene papel preponderante el elemento visual. Así, se ha estudiado el establecimiento de un programa internacional de acción por el teatro; pero muchas de las dificultades que entonces se presentaron se descartan automáticamente ante la naturaleza misma de la producción cinematográfica. Puede citarse, como ejemplo típico de esta simplificación de problemas por parte del cinematógrafo, que ya no se plantean el de los grupos itinerantes. También se simplifica el de las colecciones internacionales de obras de teatro; y lo mismo puede decirse del problema siempre difícil de las traducciones. Es cierto que, tras la generalización de las películas parlantes, el cine ya no es del todo, como antes, una lengua internacional, pero diversos procesos técnicos, como subtítulos escritos o comentarios orales, por ejemplo, ofrecen una solución muy satisfactoria de esta complicación.

El cinematógrafo, por otro lado, tal como sucede con los periódicos o la radio, permite utilizar con máximo provecho las noticias, interesar a la multitud con las realidades más vivas, con las preocupaciones del momento presente. Puede, tal como sucede con otros medios de difusión, combinar su acción con la de la música, hacer más atractiva que en el teatro la riqueza de las impresiones visuales; dispone de la mayor variedad posible de medios técnicos para hacer comprender cuestiones de todo tipo, gracias a los dibujos animados, por ejemplo, y a los innumerables recursos de la fotografía.

Es cierto que también tiene sus propias dificultades, principalmente de orden económico; pero los elementos para un acuerdo son aún numerosos y debería ser fácil establecerlos, examinando sucesivamente las diversas posibilidades de iniciativas que se puedan ofrecer. El terreno no está del todo inexplorado; hay que mencionar aquí las organizaciones nacionales e incluso los comités internacionales que se han preocupado por estos problemas, que ya se han realizado numerosos esfuerzos para impulsar la edición de películas susceptibles de favorecer el acercamiento espiritual o desarrollar el gusto público; y que se han obtenido ya resultados importantes.

 
4) Solutions internationales envisagées par la Société des Nations

Diverses réunions internationales convoquées par l'Organisation de Coopération intellectuelle ont été amenées à s'occuper du rôle international du cinéma. Nous ne traiterons par ici la question souvent débattue du film de la Société des Nations, qui est à l'étude, et pour laquelle on envisage divers genres de solutions.

Mais le problème, dans son ensemble, a été évoqué par le Comité des Lettres et des Arts, en 1931. Cette réunion d'écrivains, de philosophes et d'artistes avait été convoquée par la Société des Nations pour lui donner un avis sur les problèmes fondamentaux que se pose la conscience universelle, sur les moyens d'aborder les questions générales intéressant directement l'avenir de la culture humaine. Il était naturel qu'elle songeât, entre autres projets, à la protection et à la diffusion des œuvres les plus hautes de l'art et de la pensée contemporaine. Elle venait d'examiner divers plans à cet effet quand un de ses membres, M. Thomas MANN, appuyé par Mlle VACARESCO, qui avait fait antérieurement déjà des propositions analogues, demanda que ce souci dei mise en valeur, de sélection et de protection de l'œuvre d'art fut étendu au cinéma. Il demanda, tout en reconnaissant la difficulté politique, qu'un Corps international fût mis en demeure “d'exercer son influence en vue d'obtenir l'interdiction d'un film dont les effets sur la masse paraîtraient désastreux ou; au contraire, de faire lever l'interdiction d'un film que le Comité jugerait digne d'être projeté”. “On objectera, continuait-il, qu'une telle intervention constituerait une certaine atteinte à la souveraineté nationale; une entente entre les pays est impossible sans certains renoncements. D'ailleurs, plusieurs pays se sont déjà montrés prêts à abandonner quelques-unes de leurs prérogatives au profit de l'intérêt de l'humanité. Si ce projet paraît aujourd'hui utopique, on espère qu'il sera possible de le reprendre au bout d'un certain temps”.

Cette question revenait à l'Assemblée la même année, sur initiative de la délégation française.

Ainsi se trouvait posée la question d'une entente internationale au sujet de la circulation des meilleurs-films.

Un peu plus tard, un Comité de producteurs de films et d'éducateurs se réunissait, le 28 avril 1932, à l'Institut de Paris; il examinait, entre autres questions, celle d'une collaboration, de l'industrie cinématographique à l'œuvre de la Société des Nations, en ce qui concerne:

a) l'élaboration de scénarios, avec participation activé des milieux littéraires et artistiques.

b) les films d'actualité consacrés notamment aux activités de la Société des Nations, et de ses organismes.

Cette réunion demandait la création d'un comité d'experts composé de producteurs, et qui collaborerait régulièrement avec l'Organisation internationale de Coopération intellectuelle.

4) Soluciones internacionales previstas por la Sociedad de las Naciones

Se han convocado varias reuniones internacionales convocadas por la Organización para la Cooperación Intelectual para tratar del papel internacional del cinema. No trataremos el asunto ya tratado de la película sobre la Sociedad de las Naciones, que se está estudiando, y para la cual se contemplan varios tipos de soluciones.

Pero el problema, en conjunto, fue mencionado por el Comité de Letras y Artes en 1931. Esta reunión de escritores, filósofos y artistas había sido convocada por la Sociedad de las Naciones para dar una opinión sobre la problemas fundamentales que se plantean a la conciencia universal, sobre los medios de abordar las cuestiones generales que afectan directamente al futuro de la cultura humana. Era natural que se condiserasen, entre otros proyectos, la protección y la difusión de las obras más sublimes del arte y el pensamiento contemporáneo. Se acababan de examinar varios planes en este sentido cuando uno de sus miembros, el Sr. Thomas MANN, secundado por la Srta. VACARESCO, que había hecho anteriormente propuestas similares, pidió que esta preocupación por la puesta en valor, selección y protección de la obra de arte se extendiera al cinema. Pidió, aunque reconoció la dificultad política, que un Organismo internacional debería quedar habilitado “para ejercer su influencia con miras a obtener la prohibición de una película cuyos efectos sobre la masa pareciesen desastrosos; o, por el contrario, levantar la prohibición de una película que el Comité considerase digna de ser proyectada”. “Se objetará, continuó, que tal intervención constituiría cierto ataque a la soberanía nacional; un acuerdo entre los países es imposible sin ciertas renuncias. Además, varios países ya se han mostrado dispuestos a renunciar a algunas de sus prerrogativas en beneficio de la humanidad. Si este proyecto hoy parece utópico, esperemos que sea posible retomarlo después de cierto tiempo”.

Este asunto volvió a la Asamblea el mismo año, por iniciativa de la delegación francesa.

Así estaba planteada la cuestión de un acuerdo internacional sobre la circulación de las mejores películas.

Poco más adelante, un Comité de productores de películas y educadores se reunieron, el 28 de abril de 1932, en el Instituto de París; examinaron, entre otros asuntos, la colaboración de la industria cinematográfica con la obra de la Sociedad de las Naciones con respecto a:

a) la elaboración de guiones, con participación activa de círculos literarios y artísticos.

b) películas de noticias centradas en particular sobre las actividades de la Sociedad de las Naciones y sus organismos.

Esta reunión pidió la creación de un comité de expertos formado por productores, que colaboraría regularmente con la Organización Internacional de Cooperación Intelectual.

 
5) Possibilités diverses de collaboration internationale. Méthodes.

Les délibérations antérieures auxquelles nous venons de faire allusion indiquent la voie dans laquelle il est possible de s'orienter pour établir un programme constructif. Mais il n'en faut pas moins se rappeler qu'on se trouve en face d'une situation extrêmement complexe et qu'en croyant y remédier aisément on risque de recommander des solutions simplistes.

Par ailleurs, dans ce domaine comme dans tous ceux qui sont réservés aux différentes formes d'activité intellectuelle, il est essentiel de tenir compte des caractéristiques propres à chaque culture, de s'appuyer sur des organisations nationales, de fonder le travail international, sur les principes de la division des efforts et de la coordination des résultats obtenus nationalement. Sur certains points; il conviendrait aussi très probablement d'envisager une enquête préliminaire.

C'est en examinant les divers aspects du problème que le Congrès pourra donner des indications précieuses sur l'emploi des méthodes qui paraissent s'offrir: enquêtes préalables; création d'un comité international; organisations nationales sur lesquelles s'appuierait le travail de l'Organisation de Coopération intellectuelle.

a) Actualités. La question des films d'actualité se présente sous deux aspects différents. Tout d'abord, celui qui a été examiné par le Comité de producteurs et d'éducateurs réuni en avril 1932: collaboration avec la Société des Nations, le Bureau international du Travail, l'Organisation de Coopération intellectuelle, pour faire connaître dans les journaux filmés l'activité internationale officielle. Il y a là une matière infiniment plus riche qu'on ne pourrait croire de prime abord; les possibilités de prises de vues dépassent de loin la réunion d'assemblées, de conférences, et de comités; l'action internationale s'exerce à travers le monde entier; elle porte sur les questions les plus actuelles, celles qui souvent préoccupent, à un moment donné, tous les esprits.

Il semble bien qu'à cet égard la seule solution puisse être dans une entente avec les producteurs et au moyen d'un contact régulier avec l'Organisation de Coopération intellectuelle, contact que pourrait surveiller et diriger éventuellement un comité mixte des intéressés.

L'autre aspect du problème est celui des journaux proprement dits d'actualités. Il n'y a certes pas de procédé plus vivant, plus direct, plus frappant, pour donner au public une large connaissance des événements qui se déroulent à travers le monde. Le choix des sujets est une question primordiale, et c'est pour cette raison que vient à l'esprit l'idée d'une coopération internationale par voie d'entente entre les divers pays. Est-il possible de constituer des comités établissant, en quelque sorte par voie de sélection dans les productions nationales, un programme paraissant particulièrement propre à intéresser les publics étrangers. Peut-être une organisation semblable sera-t-elle plus facile à créer dans le domaine de la radiodiffusion où paraît se généraliser la création de conseils nationaux de programmes. Mais, ne peut-on imaginer un mécanisme analogue en matière cinématographique, pour rendre plus fréquents et plus utiles les échanges, pour collaborer aussi, le cas échéant, avec un comité international du Cinéma, s'il était créé.

b) Film intéressant les relations internationales. En dehors des films éducatifs proprement dits, des films ou des actualités destinés à faire connaître l'œuvre de la Société des Nations, il semble que cette dernière soit particulièrement intéressée à voir mettre le cinéma au service d'une meilleure connaissance des grandes questions internationales. On a souvent dit que l'affermissement de la paix reposait tout entier sur l'éducation, sur celle des foules en particulier. Mais il ne suffit pas d'énoncer ce lieu commun et si l'on veut arriver aux réalisations, il est naturel qu'on fasse appel aux moyens de vulgarisation les plus propres à susciter l'intérêt et à faciliter la compréhension des questions complexes.

De très intéressants résultats ont déjà été obtenus dans cette direction au moyen de dessins animés. C'est aux personnalités compétentes qu'il appartient de dire si ces réalisations techniques peuvent être encore développées et sont susceptibles d'être insérées dans les programmes de spectacles cinématographiques destinés au grand public. Il y aurait lieu d'examiner également la question des films proprement dits, destinés à faire comprendre les principaux problèmes internationaux, leur évolution, la manière dont ils se présentent à l'heure actuelle. Le champ des relations internationales, politiques, économiques, financières, culturelles, &c., est assez vaste pour que là encore des spécialistes aient leur mot à dire et se prononcent sur l'efficacité d'une organisation destinée à encourager de pareilles productions.

c) Connaissance mutuelle des peuples. Deux notes, techniques annexes traitent de la question du cinéma au service de l'art sous toutes ses formes. Le problème n'est pas nouveau ; des études ont déjà été faites et des expériences pratiques conduites pour faire connaître' par le cinéma, les plus belles réalisations du génie de l'homme, ainsi que les manifestations artistiques du folklore et de l'art populaire.

Mais il y a d'autres possibilités encore; le cinéma est une méthode incomparable pour faire que les peuples, et plus encore les civilisations différentes se connaissent et se comprennent. La production de films conçus pour répondre à ces fins demande à être encouragée. Le champ est immense; entre autres activités, la recherche scientifique, la découverte, les explorations fournissent des sujets du plus gros attrait. Mais, là encore, comme pour la catégorie de films précédents, un mécanisme d'échanges et de choix devrait être monté.

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Peut-être les mêmes organisations ou personnalités qui, nationalement ou internationalement seraient appelées à collaborer avec la Société des Nations en matière de cinématographe pourraient-elles avoir la chargé d'un travail de choix, de coordination et de création à accomplir, tant pour les films d'actualité que pour les films consacrés aux relations internationales, ou destinés à faciliter la connaissance mutuelle des différents peuples.

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d) Reste la question la plus générale, celle du rôle intellectuel du cinématographe; tout ce qui a trait à la qualité, à la valeur artistique et intellectuelle des films donnés au public. Ce n'est pas le lieu de rappeler des critiques trop souvent entendues; peut-être convient-il, au contraire, de signaler les progrès incessants qu'il est facile de constater et la qualité d'uni grand nombre de productions cinématographiques; mais il n'est pas douteux qu'on puisse faire mieux encore. Ce sont, à vrai dire, toute une série de problèmes particuliers qui se posent; ils intéressent les plus hautes formes de l'activité intellectuelle: la collaboration avec les compositeurs, les littérateurs, les auteurs dramatiques; il faudrait examiner la question des pièces de théâtre mises à l'écran, celle des créations proprement cinématographiques.

En plus des questions strictement intellectuelles, il est difficile dé ne pas aborder certains aspects politiques, financiers et économiques du problème; d'ignorer, pour ne prendre qu'un exemple, les films destinés à des pays de civilisations différentes. Puissant moyen de rapprochement et de compréhension, le film peut être dans ce cas un ferment de malentendus et de discordes. Il en est de même des films historiques ou autres, tournés dans un pays mais consacrés à une nation étrangère.

Vient enfin la question des facilités à accorder à la circulation des films, et notamment des meilleures productions, des films de la plus haute tenue morale et intellectuelle.

Sur tous ces points une enquête préalable pourrait être utilement conduite par l'Organisation internationale de Coopération intellectuelle. Il ne semble pas qu'il faille prétendre épuiser la question en conduisant des investigations extrêmement étendues; en pareil cas, le système du questionnaire largement distribué serait plutôt à écarter, et c'est par la qualité des réponses que l'enquête devrait se recommander; il conviendrait donc, semble-t-il, de s'adresser, avant tout, à des personnalités hautement qualifiées dés différents pays, dans les milieux des metteurs en scène, des auteurs, compositeurs et écrivains. Consultés d'une manière précise sur les aspects principaux du problème, ils seraient probablement en mesure d'apporter une série de suggestions propres à diriger l'effort d'organisation internationale dans ce domaine, en évitant les essais infructueux et les tentatives inutiles.

5) Distintas posibilidades de colaboración internacional. Métodos.

Las deliberaciones anteriores a las que acabamos de referirnos indican el camino por el que es posible avanzar para establecer un programa constructivo. Pero no podemos por menos de advertir que nos enfrentamos a una situación extremadamente compleja, y que suponer que tiene fácil arreglo trae el riesgo de recomendar soluciones simplistas.

Además, en este ámbito, como en todos los reservados a diferentes formas de actividad intelectual, es fundamental tener en cuenta las características específicas de cada cultura, contar con el respaldo de organizaciones nacionales, basando el trabajo internacional sobre los principios de la división del esfuerzo y la coordinación de los resultados nacionales. Sobre ciertos asuntos sería conveniente también, muy probablemente, contemplar una consulta preliminar.

Examinando los diversos aspectos del problema podrá el Congreso proporcionar indicaciones inestimables sobre el uso de los métodos disponibles: consultas preliminares; creación de un comité internacional; organizaciones nacionales sobre las cuales se sustente el trabajo de la Organización de Cooperación Intelectual

a) Noticias. El tema de los noticieros se presenta bajo dos aspectos diferentes. En primer lugar, el examinado en la reunión del Comité de productores y educadores de abril de 1932: colaboración con la Sociedad de las Naciones, la Oficina Internacional del Trabajo, la Organización de Cooperación Intelectual, para dar a conocer en los periódicos filmados la actividad internacional oficial. Hay una materia infinitamente más rica de la que se podría pensar en principio; las posibilidades de tomar imágenes durante las celebraciones de las asambleas, conferencias y comités; la acción internacional que se desarrolla por todo el mundo; lo que aporta sobre los asuntos más recientes, aquellos que preocupa a menudo, en un momento dado, a todos los espíritus.

Parece que, a este respecto, la única solución puede estar en un acuerdo con los productores y mediante un contacto regular con la Organización de Cooperación Intelectual, contacto que podría quedar supervisado y posiblemente dirigido por un comité conjunto de las partes interesadas.

El otro aspecto del problema es el de los periódicos propiamente dichos de actualidades. Ciertamente no hay un proceso más vivo, más directo, más llamativo para dar al público un amplio conocimiento de los acontecimientos que tienen lugar por todo el mundo. La elección de los temas es una cuestión clave, y por esta razón viene al espíritu la idea de una cooperación internacional para el acuerdo entre los diversos países. Es posible constituir comités que establezcan, por así decir mediante su selección entre las producciones nacionales, un programa que parezca particularmente adecuado para el interés de audiencias extranjeras. Quizá sea más fácil crear una organización similar en el campo de la radiodifusión, pues parece que se está generalizando la creación de consejos de programas nacionales. Pero podríamos imaginar un mecanismo similar en materia cinematográfica, para hacer más frecuentes y más útiles los intercambios, para colaborar también, si es necesario, con un comité internacional del Cine, si llega a ser creado.

b) Películas de interés para las relaciones internacionales. Además de las películas educativas propiamente dichas, de las películas o noticieros destinados a difundir la obra de la Sociedad de las Naciones, parece hay particularmente interés en poner el cinema al servicio de un mejor conocimiento de las principales cuestiones internacionales. Se ha dicho a menudo que la consolidación de la paz descansaba enteramente en la educación, la de las multitudes en particular. Pero no es suficiente decir este lugar común y, si queremos alcanzar los resultados, es natural que utilicemos los medios de divulgación más apropiados para generar interés y facilitar la comprensión de cuestiones complejas.

Se han obtenido ya resultados muy interesantes en esta dirección mediante dibujos animados. Son las personalidades competentes quienes deben decir si estos logros técnicos pueden desarrollarse aún más y don susceptibles de quedar incorporados en los programas de espectáculos cinematográficos destinados al público en general. También es necesario examinar la cuestión de las películas propiamente dichas, que tienen por objeto explicar los principales problemas internacionales, su evolución y la forma en que se presentan en el presente. El campo de las relaciones internacionales, políticas, económicas, financieras, culturales, &c., es lo suficientemente amplio como para que los especialistas puedan opinar y decidir sobre la eficacia de una organización diseñada para fomentar dichas producciones.

c) Conocimiento mútuo de los pueblos. En dos notas, como anexos técnicos, se trata la cuestión del cine al servicio del arte en todas sus formas. El problema no es nuevo; ya se han realizado estudios y se han llevado a cabo experimentos prácticos para dar a conocer, a través del cine, los logros más hermosos del genio del hombre, así como las manifestaciones artísticas del folclore y el arte popular.

Pero hay todavía otras posibilidades; el cinema es un método incomparable para hacer que los pueblos, y más aún las civilizaciones diferentes, se conozcan y comprendan entre sí. Se debe alentar la producción de películas diseñadas para cumplir estos objetivos. El campo es inmenso; entre otras actividades, la investigación científica, el descubrimiento y las exploraciones proporcionan temas de gran interés. Pero, de nuevo, como para la categoría anterior de películas, debería establecerse un mecanismo de intercambio y selección.

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Quizás podría confiarse a las mismas organizaciones o personalidades que, a nivel nacional o internacional, fueran llamadas a colaborar con la Sociedad de las Naciones en el campo del cinematógrafo, la tarea de selección, coordinación y creación, tanto de las películas de noticias como de las películas dedicadas a las relaciones internacionales, o destinadas a facilitar el conocimiento mutuo de diferentes pueblos.

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d) Queda el tema más general, el del papel intelectual del cinematógrafo; todo lo relacionado con la calidad, el valor artístico e intelectual de las películas que se ofrecen al público. Este no es el lugar para recordar las críticas que con demasiada frecuencia se escuchan; puede ser aconsejable, por el contrario, señalar el progreso incesante que es fácil de observar y la calidad de un gran número de producciones cinematográficas; pero no hay duda de que podemos hacerlo mejor. Estos son, de hecho, toda una serie de problemas particulares que se abren, y afectan a las formas más elevadas de la actividad intelectual: colaboración con los compositores, escritores, autores dramáticos; sería necesario examinar la cuestión de las obras de teatro presentadas en la pantalla, la de las creaciones propiamente cinematográficas.

Además de las cuestiones estrictamente intelectuales, es difícil no abordar ciertos aspectos políticos, financieros y económicos del problema; como no contemplar, por poner solo un ejemplo, las películas destinadas a países de diferentes civilizaciones. Potente medio de acercamiento y comprensión, la película puede ser en este caso un fermento de malentendidos y discordias. Lo mismo puede decirse de las películas históricas y de otro tipo, rodadas en un país pero dedicadas a una nación extranjera.

Finalmente viene la cuestión de las facilidades que se otorgarán a la circulación de películas, especialmente a las mejores producciones, las películas del más alto valor moral e intelectual.

Sobre todos estos puntos, la Organización Internacional de Cooperación Intelectual podría llevar a cabo unn estudio previo. No parece que debamos pretender agotar la cuestión abordando investigaciones extremadamente amplias; en tal caso, debería descartarse el sistema de un cuestionario ampliamente distribuido, recomendando una encuesta planteada sobre la calidad de las respuestas, por lo que sería aconsejable, antes que nada, dirigirse a personalidades altamente calificadas en los diferentes países, entre los círculos de los directores, autores, compositores y escritores. Consultados de una manera precisa sobre los principales aspectos del problema, podrán probablemente ofrecer una serie de sugerencias adecuadas para conducir el esfuerzo de la organización internacional en estos terrenos, evitando ensayos fallidos e intentos inútiles.

 
6) Conclusion.

Cette note ne peut prétendre épuiser la liste des études, des recherches, des projets qu'appelle le problème du “Cinéma dans la Vie internationale”, ni évoquer tous les services qu'il peut rendre à la connaissance documentaire des peuples et des civilisations. Elle se préoccupe avant tout de l'aide que le cinématographe peut apporter à l'œuvre du rapprochement spirituel; et, en même temps, de l'appui que la Coopération intellectuelle, par ses méthodes d'organisation, devrait être en mesure de prêter à toute tentative, à tout effort pour faire du cinématographe un auxiliaire efficace de là paix par une meilleure connaissance mutuelle des peuples, par l'éducation.

La Coopération intellectuelle se propose précisément de mettre un outillage et une organisation au service de là pensée et de faire concourir là pensée à l'œuvre de construction qu'en matière de rapports internationaux la Société des Nations s'est vu confier. Sans doute, est-il d'autres domaines où cette construction de rapports réguliers, cet établissement de liens internationaux sont plus aisés, où on peut s'appuyer sur des institutions existantes et pourvues de longues traditions. Avec le cinématographe, nous abordons la création artistique, sous un de ses aspects, mais elle n'en a précisément pas qui soit plus riche de matière internationale, d'intérêt universel.

Il est donc légitime de se demander comment on pourrait, par ce merveilleux instrument, qui joue déjà un grand rôle éducatif et d'information, faire un appel plus suivi aux forces de compréhension et d'entente. Le problème est de se mettre d'accord sur des règles d'action, aussi souples et simples que possible, et sur la manière de les appliquer.

6) Conclusión.

Esta nota no puede pretender agotar la lista de estudios, investigaciones, proyectos que traten la cuestión del “Cinema en la vida internacional”, ni evocar todos los servicios que puede brindar al conocimiento documental de los pueblos y las civilizaciones. Sobre todo, le preocupa la ayuda que el cinematógrafo puede aportar a la obra del acercamiento espiritual; y, al mismo tiempo, el apoyo que la Cooperación Intelectual, por sus métodos de organización, debería poder prestar a cualquier intento, a cualquier esfuerzo por hacer que el cinematógrafo sea un eficaz auxiliar de la paz mediante una mejor comprensión mutua de los pueblos, a través de la educación.

La Cooperación Intelectual se propone precisamente poner una herramienta y una organización al servicio de esta idea y hacer concurrir el pensamiento a la obra de construcción que en el campo de las relaciones internacionales se encomendó a la Sociedad de las Naciones. Sin duda, hay otras áreas donde esta construcción de relaciones regulares, este establecimiento de vínculos internacionales sean más fáciles, donde se pueda confiar en las instituciones existentes que cuentan con largas tradiciones. Con el cinematógrafo, abordamos la creación artística, en uno de sus aspectos, pero no hay otra que sea más rica en materia internacional, de interés universal.

Por lo tanto, es legítimo preguntarse cómo se podría, mediante este maravilloso instrumento, que ya desempeña un gran papel educativo e informativo, hacer un llamado más continuado a las fuerzas del entendimiento y la comprensión. El problema es llegar a un acuerdo sobre las normas de actuación, lo más flexibles y simples que sea posible, y sobre la manera de aplicarlas.